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Christine Fontaine, le 17/05/2023

Tu dis que la justice restaurative suppose toujours qu’il y ait eu un procès et que la peine du coupable ait été fixée préalablement. Je m’interroge sur le processus de justice restaurative qui a été mis en place par l’Église catholique pour les victimes d’abus sexuels. Dans la plupart des cas, il n’y a pas eu de procès civil car les faits sont prescrits. Il n’y a pas non plus de possibilité d’un procès religieux puisque le plus grand nombre des coupables sont décédés.

L’Église catholique, en ne tenant pas compte d’un délai de prescription, a voulu faire droit aux victimes. Mais le fait qu’il n’y ait pas de procès préalable possible ne pose-t-il pas ces deux commissions de réparation comme juges et partis ? Peut-on, à ton avis, mettre en place une justice restaurative sans que, par ailleurs, la justice tout court ait été rendue par une instance différente ?