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Marie-Reine

Je viens de lire le magnifique texte de Jean-Claude Caillaux qui me touche beaucoup. Il est réellement poète et nourri de poésie. Et il sait dire cette "crainte" qui nous étreint devant le mystère de l'a/Autre souffrant, que l'on ne peut rencontrer que dans les rares moments où, de part et d'autre, nous aussi baissons la garde, tombons les masques, dans l'inutilité radicale : sans pouvoir de soulager, de consoler, de remédier. Lieu de rencontre que nous fuyons parce qu'il nous fait peur.

Christine

En lisant ce très beau témoignage, je pense au poème de Claudel :

"Il n'y a pas d'ami sûr pour un pauvre, s'il ne trouve un plus pauvre que lui. (...)
Quelle que soit l'injustice contre nous et quelle que soit la misère,
Lorsque les enfants souffrent il est encore plus malheureux d'être la Mère.
Regarde Celle qui est là, sans plainte comme sans espérance,
Comme un pauvre qui trouve un plus pauvre et tous deux se regardent en silence."

Merci à Jean-Claude et à tous ceux qui, comme lui, consentent à pressentir leur propre pauvreté; merci à ceux qui vivent, sur cette terre, à la place de Marie.