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Jean-Pierre

Étant, statistiquement parlant, plus proche de ma fin de vie que de ma naissance, ces réflexions d'André FOSSION ont une grande résonance en moi.
Oui, j'attends cette fin avec à la fois confiance et non pas inquiétude, mais incertitude.
Toute ma foi se résume dans le mot "AMOUR".
Un Dieu AMOUR qui s'est incarné en son fils Jésus Christ avec l'aide de l'ESPRIT.
Dès lors, "oublié" le passé, le "péché" qui conduit à la mort. Tous appelés à une nouvelle vie dans ce "royaume" des béatitudes.
Comment ne pas faire confiance à un tel PÈRE ?
Appelé à une nouvelle vie, débarrassée de tous ces petits tracas, ou addictions qui grignotent notre liberté.
Cette nouvelle vie, nous sommes appelés à la commencer sur terre dans la rencontre de l'autre, dans son écoute.
Nous sommes appelés, non pas à nous soucier de ce que sera demain, mais comment construire un demain souriant avec les autres, en cherchant en eux le visage du Christ, pour les croyants, et pour les non croyants, en pratiquant ces élans de générosité et de solidarité que Dieu a mis en leur coeur.
Car oui, pour moi, non seulement l'AMOUR est immortel, mais, contrairement à l'énergie qui se conserve en se transformant, l'amour croit en se pratiquant.

Françoise

On lit dans Luc 1 :
"Et toi petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut :
tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu prépareras ses chemins...
pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l'ombre de la mort..."

Saint Bernard, il me semble, parle - non pas de l'ombre de la mort - mais de l'ombre de la foi. Il précise que cette "ombre" est nécessaire pour discerner la Vie sans pour autant être écrasé par sa Lumière... Jean de la Croix parle de "nuit obscure" mais il en parle comme d'un guide : "O nuit qui fut un guide, O nuit plus lumineuse que l'aurore..." (je cite de mémoire).

Merci pour ce très beau "témoignage de foi" qui nous permet de passer de l'ombre de la mort à celle de la vie... bien que ce soit "de nuit"...

Martine

Il est bien vrai que notre vie est une "surrection" et un "miracle" permanent. Peut-être faut-il être passé par beaucoup d'épreuves pour en prendre conscience. Mais il est malheureux que souvent, lorsque nous sortons du malheur, nous soyons portés à oublier que la vie est un don permanent... Si nous nous en souvenions, peut-être serait-il plus facile de croire en la résurrection au dernier jour de notre existence.
Merci pour cet article qui nous rappelle à l'espérance.

Joseph

Je m’émerveille du chemin de crête que vous menez dans votre groupe de réflexion.
Un article comme celui d’André Fossion rejoint ceux qui sont en débat avec le langage de notre Credo.
Déjà Thomas d’Aquin nous a averti que notre foi ne s’attache pas aux formulations mais à la réalité que celles-ci désignent.
Et elles sont toujours au-delà des mots.

Robert H., le 5/8/2015

Le propos du Pr Jouve démontre seulement qu’une puissance intellectuelle, une reconnaissance internationale, ne nous prépare pas plus à affronter sa propre mort qu’une intelligence de pigeon voyageur. J’allais me lancer sur une démonstration mystico-philosophico-spirituelle de haut niveau, cad d’un degré de stupidité à faire rire un papillon, quand je me suis heureusement aperçu que les quelques phrases d’André Fossion, rapportées ci-dessous, ne souffriraient pas de la modification même d’une virgule tant leur puissance est lumineuse.

Pourquoi moi, avec le corps qui est le mien, puissance de désir et de relation, serais-je rejeté dans le néant alors que j’en ai été tiré ? Pourquoi la vie physique, une fois épuisée, ne serait-elle pas « relevée » de la même manière qu’elle a été suscitée. Au nom de quoi, par quel goût de mort, pourrions-nous prétendre, a priori que la vie suscitée en nous ne pourrait être ressuscitée à nouveau dans une nouvelle donation aussi étonnante que la première ?

Qu’attend-t-on d’autre de plus clair sur la foi ?
Serais-je à la hauteur de ces mots, mon jour de vérité ?