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Alain Rohand, le 13/12/2021

Les propos de Michel de Certeau (que je ne connais guère, désolé je ne suis pas du sérail) sont intéressants et interpellants. Je livre donc mon interpellation.

À propos de la sclérose en plaques de l'institution église qui amène peu à peu celle-ci a sa disparition par cette maladie non divine, il dit : « La seule question qui vaille est celle-ci : se trouvera-t-il des chrétiens pour vouloir chercher ces ouvertures priantes, errantes, admiratrices ? »

J'en ose une autre : ces chrétiens en question peuvent-ils et même doivent-ils poursuivre un chemin dans une église dont les institutions sont à ce point dévoyé de ce qu'elles étaient appelées à être à l'origine. Ma réponse est : NON.

Je fais partie de celles et eux qui ont la foi en Jésus, et pour pouvoir demeurer pleinement vivants dans celle-ci, sont partis définitivement de cette institution église. D'autres communautés informelles, non labellisés ne faisant pas l'objet de sondages d'opinion existent bien plus nombreuses qu'on ne le croirait. Elles ont d'ores et déjà pris la relève, sans gourou, sans berger, sans chef dominateur. Le seul maître est : Jésus.

Elles peuvent aujourd'hui faire leur œuvre souterraine sans être objet de persécutions, tout au moins globalement dans notre société occidentale.

Accorder cette église-là à sa foi ? Est-ce un impératif absolu ? Ou est-ce de mauvais conseil ? Ce serait plutôt une erreur de le croire encore et de l'engager.

De tels propos défensifs d'une institution dévoyée sont, pardonnez-moi, « boutiquiers ». Et c'est bien dommage.

Je suis d'accord sur le propos que nul homme ne peut avoir la foi tout seul, et globalement sur le contenu du dernier paragraphe. Je diverge sur un point fort : il n'y a pas besoin de la sainte église catholique apostolique et romaine pour vivre la passion de l'autre et son service, ni pour vivre des valeurs de l'Évangile.

Fort heureusement d'ailleurs ! Sinon qu'elle « cata » quand on voit ce qu'on voit.…

Engageons autre chose et arrêtons de mettre du vin nouveau dans de vieilles outres.