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Elise

Je remercie Paul Valadier de dénoncer le pouvoir monarchique dont a souffert (et souffre encore !) l'Eglise catholique.

Certes la démocratie n'est pas un régime idéal. On sait que ceux qui détiennent le pouvoir et l'argent y ont une voix malheureusement prépondérante. Mais jusqu'à ce jour on n'a pas encore trouvé mieux. Peut-être que la hiérarchie catholique pourrait avoir la sagesse de considérer que, faute de mieux, il serait prudent de permettre une certaine démocratie dans l'Eglise.

Les moines élisent depuis toujours leurs abbés... Ils font voeu d'obéissance à celui qu'ils ont choisi pour diriger leur communauté. Pourquoi exige-t-on des simples baptisés bien plus que ce que l'on demande à des moines ?

Au début de l'Eglise les chrétiens n'élisaient-ils pas les "évêques" ? Ne serions-nous pas fidèles à la tradition de l'Eglise en retrouvant un système d'élection ? A moins, bien sûr, que nous ne trouvions mieux... à condition de ne pas oublier que très souvent "le mieux est l'ennemi du bien !"

Jean-Marc

Paul Valadier écrit : " L'autorité (au sein de l'Eglise) ne peut être absolue, mais elle est une autorité de « services », selon un enseignement bien connu de Jésus : « Il n'en sera pas parmi vous comme pour les chefs des nations... » (Matthieu 20, 25-28). Pour ma part, je ne connais aucun évêque qui ne se déclare "serviteur". En revanche j'en connais un certain nombre qui ont tout fait pour devenir évêques... est-ce par goût du service... ou du pouvoir ? Il me semble qu'on peut, à juste titre, se le demander... faute de pouvoir le leur demander...

Françoise

Je crois à la force de l'Evangile. Je crois que le message de Jésus-Christ ne peut pas s'éteindre. Mais je crois aussi qu'il faut s'éloigner de l'Eglise pour pouvoir le recevoir dans sa nouveauté et sa fraîcheur.

Je trouve que les chrétiens qui restent encore dans l'Eglise sont bien courageux... peut-être est-ce parce qu'ils espèrent contre toute espérance... alors que, pour ma part, j'ai cessé d'espérer en l'Eglise pour ne pas avoir à... désespérer de Dieu.

Robert H., le 28/7/2015

Chère Françoise,
Comme vous, je crois à la force de l’évangile et au message d’amour du Christ.
Je crois aussi que n’être que dans l’église ou croire qu’il est indispensable de s’en éloigner pour recevoir la fraîcheur de ce message est exactement pareil.
Si l’église est très différente de ce que j’estime être son rôle, c’est justement là, dans la réalité du mystère de cet autre auquel je ne comprends rien, que je progresse intérieurement.
Ni exclure ni inclure définitivement, rentrer et sortir en pleine conscience, probablement est-elle là la véritable liberté.