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Eliane

La déclaration des évêques date de mars 2011. Depuis la situation a déjà considérablement bougé. En novembre 2011, la militante yéménite, prix Nobel de la paix, Tawakkol Karman, écrivait dans le Nouvel Observateur: :

"Je suis convaincue que le changement le plus important a été la chute des régimes. Les révolutions ne font que commencer. Elle n'a fait que commencer avec la chute des régimes. Il y aura plusieurs tours d'élections dans les mois à venir. Mais quand le peuple est descendu dans la rue soyez certains qu'il s'accrochera à la liberté et ne la lâchera pas" (...).
"Les jeunes voulaient simplement s'approprier leurs rêves de liberté. Nous au Yémen nous savons que quiconque sortirait des valeurs de justice ou d'égalité que nous prônons nous lui demanderions de partir. Les jeunes des révolutions devront redescendre dans les rues si nécessaires", affirme Tawakkol Karman soulignant toutefois que les jeunes ont demandé le pluralisme lors des manifestations et que, pour cette raison, "ce serait une erreur d'écarter les partis islamistes". "Et cela s'applique également aux salafistes. Même les plus radicaux, s'ils participent aux processus démocratiques, peuvent évoluer."(...)
"Je ne pense pas que les femmes qui ont mené les révolutions accepteraient un recul de leurs droits. Nous voulons tous un seul monde, une seule citoyenneté".

Il est vrai que, vu de France, la prise de pouvoir par des partis islamistes me fait un peu peur. Mais peut-être, en effet faut-il que je sorte de mes préjugés...

Jean-Luc

Vous avez omis de dire que Tawakkol Karman précise : "La seule chose que nous craignons c'est que la communauté internationale ne réponde pas à nos aspirations de liberté."
Toute la question est là. La communauté internationale, en particulier l'Occident, soutient-elle d'abord des aspirations à la liberté ou d'abord ses propres intérêts ? L'un et l'autre peuvent être d'allieurs mêlés mais le D'ABORD est important.