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André Fossion, jésuite, le 18/03/2013

Votre message me touche puisqu'il m'annonce le décès d'Antoine Delzant que j'ai eu l'occasion de connaître de près comme professeur à l'Institut Catholique et directeur de mon mémoire de maîtrise en théologie (Lire les Ecritures, théorie et pratique de la lecture structurale, Lumen Vitae, Bruxelles, 1980).

Dans les années 80, ma thèse de doctorat à l'Institut Catholique (La catéchèse dans le champ de la communication, Cerf, 1990) ne serait pas ce qu'elle a été sans l'inspiration décisive que j'ai trouvée dans les écrits d'Antoine Delzant et de Guy Lafon, qui sera présent près de son fidèle ami Antoine.

Je m'associerai de tout coeur à l'hommage qui sera rendu à Antoine, ce mardi, à la paroisse saint Hyppolyte. Si vous pouviez dire, à un moment ou l'autre de la célébration, que ses amis de Belgique s'associent à la prière et à la reconnaissance de l'assemblée, je vous en saurais gré.

Le message a été transmis à Guy Lafon qui en est très touché et évoquera les "amis belges" d'Antoine au cours de la célébration.

L'équipe animatrice le 22/03/2013

A la suite de la célébration des obsèques d'Antoine Delzant, deux textes ont été mis en ligne :
L'Adieu à Antoine, par Guy Lafon

L'homélie pour Antoine, par Jean Lavergnat
Les commentaires qui suivent concernent ces deux textes.

Olivier de Dinechin, jésuite, le 22/03/2013

Chers Amis, Dans la grande assemblée de mardi dernier à St Hippolyte, j'ai eu la grâce de me joindre à l'eucharistie en mémoire d'Antoine Delzant, malheureusement sans avoir le temps de vous saluer. Dans les années 70, nous avions eu plusieurs occasions de rencontres de travail. Merci de cet envoi, rappelant le bel accomplissement de sa vie sacerdotale. Bonnes Pâques et bonne route dans vos activités.

Michèle Subtil, le 22/03/2013

Merci, merci, merci ! Je fais tout de suite suivre à deux prêtres qui attendaient ces textes !

Marie-Françoise Teissier, le 22/03/2013

Merci de ces très beaux textes ! je suis restée un moment à les méditer... quelles résonnances !

+ Marc Stenger, le 22/03/2013

Merci pour ces beaux textes qui font vivre Antoine Delzant en éternité.
Bonne Semaine Sainte à vous aussi.

Alice Damay-Gouin, le 23/03/2013

Merci ! Je n'ai pas encore tout lu mais permettez-moi cette première réponse.
Comme ce texte d'Auguste Valensin mis en introduction me plaît ! J'ai l'habitude de dire : "Ma raison me fait penser qu'il n'y a rien après la mort. Je crois en un Dieu-Amour qui me parle de Résurrection. J'ai choisi de faire confiance. Mais je ne sais pas !!! J'ai donc choisi de vivre en suivant le message du Christ : "aimons-nous les un(e)s, les autres." Même s'il n'y a rien après ma mort, si cela me permet de mieux vivre, je ne vois pas pourquoi je m'en passerais ! Disant cela, à ma grande honte, j'ai compris que j'utilisais Dieu-Amour comme d'une béquille, mais quelle béquille !!!! Je suis très heureuse dans ma vie de tous les jours, je crois même que, (si Tu existes) Tu m'accueilleras à Ton banquet, confiante en la parabole de l'enfant prodigue. Le Jugement dernier ne me fait pas penser à un jugement futur, mais c'est pour moi, une parabole pour me montrer le chemin à suivre pour retrouver l'esprit des béatitudes : vivre et aimer. Merci !

Joseph Raber, le 24/03/2013

Amis inconnus,

Où trouver les mots pour vous dire mon émotion en découvrant votre dernier envoi !
Je n’ai pas eu la joie de connaitre Antoine Delzant mais j’ai eu l’occasion de rencontrer à plusieurs reprises Guy Lafon au cours des années 60-70.
Il avait été président de la FFEC à l’époque où Mgr Schmitt, mon ancien évêque dont j’avais été le secrétaire, était l’aumônier national du mouvement.
J’ai été bouleversé par le magnifique texte d’Auguste Valensin que Guy a cité au début de son intervention à la fin des obsèques de son ami Antoine.
Je me suis souvenu de l’avoir lu à l’époque ou le livre “Autour de ma foi” avait paru.
Mais j’ai perdu ce livre au cours de mes nombreux déménagements. Je l’ai immédiatement commandé à la Fnac. J’ai pourtant toujours sous la main “La joie dans la foi”.
Il est prodigieux ce recueil de méditations. Auguste Valensin y livre ses étonnements et ses émerveillements sans pour autant occulter les déserts et les nuits qu’il traverse. Avec toujours comme musique de fond la paix des profondeurs et l’abandon à Dieu.
En fraternel partage d’espérance.

Francis Deniau, le 24/03/2013

Merci des deux beaux textes de la célébration autour d'Antoine Delzant. Celui de Guy Lafon m'a particulièrement touché. En communion dans la célébration de la semaine sainte.

Michel Jondot, le 27/03/2013

L'intervention de Guy Lafon, lors de la célébration des obsèques d'Antoine, m'évoque ce texte du philosophe Jean-Luc Nancy :

"Si le principe doit être su ou bien connu,...la religion est une forme de savoir : celui de l'observance et du scrupule -, c'est en revanche à la foi que s'adresse le saint. La foi n'est pas un savoir faible, hypothétique ou subjectif, invérifiable et recevable par soumission, non par raison. Elle n'est pas une croyance au sens ordinaire du terme, elle est au contraire l'acte de la raison se rapportant d'elle-même à ce qui d'elle "se" passe infiniment: la foi se tient précisément au point de l'athéisme entièrement conséquent, c'est-à-dire dessaisi de la croyance au principe et au principat en général" (JL Nancy; "La déclosion"; p.40).

Marie-Reine Mezzarobba, le 27/03/2013

A propos de l'intervention de Guy Lafon :

Dieu existe-t-il ? Imaginairement, intellectuellement, nous n'en savons rien. Nous ne savons rien ni de l'au-delà, ni de l'autre, ni même de nous-même et c'est une chance. Nous ne possédons pas de savoir sur le vrai ou le faux, le bien ou le mal. Mais il y a un lieu à l'intime de nous-mêmes qui reconnaît avec Pierre : "Tu as les paroles de la vie éternelle". Tu as les paroles qui me font vivre aujourd'hui, maintenant, et cette vie de maintenant est le commencement de la vie éternelle. "Les liens de la mort m'enserraient" dit le psaume, et tu m'as délivré : qui, découvrant qu'il avait laissé s'obturer la source de la vie en lui, ne pousse ce cri de joie ?

Christian Biot, le 01/05/2013

Merci de m'avoir fait part du décès d'Antoine que j'ai connu lors de mon séjour à Paris autour des années 1970 (!) pour les aumôneries de l'Enseignement Public. Antoine était un collaborateur important pour élaborer des propositions pastorales qui prenaient en compte la situation des jeunes scolarisés et qui offraient une démarche de type 'catéchuménale'.
Maintenant, 80 ans passés, j'assure un peu de service dans une paroisse lyonnaise où je peux donner libre cours à mon plaisir de travailler la bible avec cinquante paroissiens.
Bonne route !