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Michel Poirier, le 17/12/2016

Souvent (moins ici) la peinture - admirable - d'Egon Schiele a quelque chose de démoralisant. La rencontre avec ce beau texte de Claudel n'en est que plus percutante.
Un beau texte de Claudel, où pourtant un mot m'interroge. Sans espérance, Marie sous la croix ? Brisée, anéantie, certainement. Sans espoir humain que les choses s'arrangent jamais. Mais ayant rompu sa confiance fondamentale en Dieu ? Est-ce possible ?

Christine Fontaine, le 17/12/2016

Peut-être le "sans espérance" est-il une manière pour Claudel de dire que Marie suit Jésus jusqu'en ce lieu où lui même s'écrie : " 'Père pourquoi m'as-tu abandonné ?' Et à l'instant même il remit l'esprit. "

Je pense aussi à ce qu'écrit Georges Bernanos, peut-être mieux que Claudel : « Pour rencontrer l'espérance, il faut être allé au-delà du désespoir. Quand on va jusqu'au bout de la nuit, on rencontre une autre aurore. » (Essais et écrits de combat (1995), La liberté pour quoi faire ?)