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Coeur du texte
Fragments 1 à 3
et fragments 9 à 11

Première triade :
Apocalypse 11,1 à 11,19

Fragment 1 (Apocalypse 11,1 et ss): Temple

Puis on me donna un roseau, une sorte de baguette, en me disant : « Lève-toi pour mesurer le Temple de Dieu, l’autel et les adorateurs qui s’y trouvent. Quant au parvis extérieur du Temple, laisse-le, ne le mesure pas, car on l’a donné aux païens : ils fouleront la Ville Sainte durant quarante-deux mois. Mais je donnerai à mes deux témoins de prophétiser pendant mille deux cent soixante jours, revêtus de sacs. » Ce sont les deux oliviers et les deux flambeaux qui se tiennent devant le Maître de la terre. Si l’on s’avisait de les malmener, un feu jaillirait de leur bouche pour dévorer leurs ennemis ; oui, qui s’aviserait de les malmener, c’est ainsi qu’il lui faudrait périr. Ils ont pouvoir de clore le ciel afin que nulle pluie ne tombe durant le temps de leur mission ; ils ont aussi pouvoir sur les eaux, de les changer en sang et pouvoir de frapper la terre de mille fléaux, de les changer en sang, et pouvoir de frapper la terre de mille fléaux, aussi souvent qu’ils le voudront. Mais quand ils auront fini de rendre témoignage, la Bête qui surgit de l’Abîme viendra guerroyer contre eux et les vaincre et les tuer. Et leurs cadavres, sur la place de la Grande Cité, Sodome ou Egypte comme on l’appelle symboliquement, là où leur Seigneur aussi fut crucifié, leurs cadavres demeurent exposés aux regards des peuples, des races, des langues et des Nations, durant trois jours et demi, sans qu’il soit permis de les mettre au tombeau. Les habitants de la terre s’en réjouissent et s’en félicitent ; ils échangent des présents car ces deux prophètes leur avaient donné bien des tourments. Mais passés les trois jours et demi, Dieu leur insuffla un souffle de vie qui les remit sur pieds au grand effroi de ceux qui les regardaient. J’entendis alors une voix puissante leur crier du ciel « Montez ici ! » Ils montèrent donc au ciel dans la nuée, aux yeux de leurs ennemis. A cette heure-là, il se fit un violent tremblement de terre et le dixième de la ville croula, et dans le cataclysme périrent sept mille personnes. Les survivants, saisis d’effroi, rendirent gloire au Dieu du ciel. Le deuxième « Malheur » a passé, voici que le troisième accourt.

Fragment 2 (Apocalypse 11,15 et ss) : Ciel

Et le septième ange sonna. Alors au ciel des voix clamèrent : « La royauté du monde est acquise à notre Seigneur ainsi qu’à son Christ ; il règnera dans les siècles des siècles. » Et les vingt-quatre Vieillards qui sont assis devant Dieu, sur leurs sièges, se prosternèrent pour adorer Dieu en disant : « Nous te rendons grâces, Seigneur, Dieu Maître de tout, ‘Il est et Il était’ parce que tu as pris en main ton immense puissance pour établir ton règne. Les nations s’étaient mises en fureur ; mais voici ta fureur à toi, et le temps pour les morts d’être jugés ; le temps de récompenser tes serviteurs les prophètes, les saints et ceux qui craignent ton nom, petits et grands et de perdre ceux qui perdent la terre. »

Fragment 3 (Apocalypse 11,19) : Temple

Alors s’ouvrit le temple de Dieu, dans le ciel, et son arche d’alliance apparut dans le temple ; puis ce furent des éclairs et des voix et des tonnerres et un tremblement de terre et la grêle tombait dru.

Deuxième triade :
Apocalypse 14,15 à 16,20

Fragment 9 (Apocalypse 14,15 et ss): Temple

Puis un autre Ange sortit du Temple et cria d’une voix puissante à celui qui était assis sur la nuée : « Jette ta faucille et moissonne car c’est l’heure de moissonner ; la moisson de la terre est mûre. » Alors celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre et la terre fut moissonnée. Puis un autre ange sortit du ciel, tenant également une faucille aiguisée. Et un autre Ange sortit de l’autel – l’Ange préposé au feu – et cria d’une voix puissante à celui qui tenait la faucille : « Jette ta faucille aiguisée, vendange les grappes dans la vigne de la terre, car ses raisins sont mûrs. » L’Ange jeta alors sa faucille sur la terre, il en vendangea la vigne et versa le tout dans la cuve de la colère de Dieu, cuve immense ! Puis on la foula hors de la ville et il en coula du sang qui monta jusqu’au mors des chevaux sur une étendue de mille six cents stades.

Fragment 10 (Apocalypse 15,1 et ss) : Ciel

Puis je vis dans le ciel encore un signe, grand et merveilleux : sept Anges, portant sept fléaux, les derniers puisqu’ils doivent consommer la colère de Dieu. vêtus de robe de lin pur, éblouissantes, serrées à la taille par des ceintures en or. Puis, l’un des quatre Vivants remit aux sept Anges sept coupes en or remplies de la colère du Dieu qui vit pour les siècles des siècles. Et le Temple se remplit d’une fumée produite par la gloire de Dieu qui vit pour les siècles des siècles. Et le Temple se remplit d’une fumée produite par la gloire de Dieu et par sa puissance, en sorte que nul ne peut y pénétrer jusqu’à la consommation des sept fléaux des sept Anges.

Fragment 11 (Apocalypse 15,5 et ss) : Temple

Après quoi, ma vision se poursuivit. Au ciel s’ouvrit le temple, la Tente du Témoignage, d’où sortirent les sept Anges aux sept fléaux, les derniers puisqu’ils doivent consommer la colère de Dieu. Et je vis comme une mer de cristal mêlée de feu, et ceux qui ont triomphé de la Bête, de son image et du chiffre de son nom, debout près de cette mer de cristal. S’accompagnant sur les harpes de Dieu, ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu et le cantique de l’Agneau :

« Grandes et merveilleuses sont tes œuvres,
Seigneur, Dieu Maître de tout ;
Justes et droites sont tes voies
O roi des Nations
Qui ne craindrait, Seigneur, et ne glorifierait ton nom ?
Car seul tu es saint ;
Et tous les païens viendront se prosterner devant toi,
Parce que tu as fait éclater tes vengeances. »

Après quoi, ma vision se poursuivit. Au ciel s’ouvrit le temple, la tente du Témoignage, d’où sortirent les sept Anges aux sept fléaux, vêtus de robes de lin pur, éblouissantes, serrées à la taille par des ceintures en or. Puis l’un des quatre Vivants remit aux sept Anges sept coupes en or remplies de la colère du Dieu qui vit pour les siècles des siècles. Et le Temple se remplit d’une fumée produite par la gloire de Dieu et par sa puissance en sorte que nul ne put y pénétrer jusqu’à la consommation des sept fléaux des sept Anges.

Et j’entendis une voix qui du temple criait aux sept Anges : « Allez, répandez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu. » Et le premier s’en alla répandre sa coupe sur la terre ; alors ce fut un ulcère mauvais et pernicieux sur les gens qui portaient la marque de la Bête et se prosternaient devant son image. Et le deuxième répandit sa coupe dans la mer ; alors, ce fut du sang – on aurait dit un meurtre – et tout être vivant mourut dans la mer. Et le troisième répandit sa coupe dans les fleuves et les sources ; alors ce fut du sang. Et j’entendis l’Ange des eaux qui disait : « Tu es juste, ‘Il est et Il était’, le Saint, d’avoir ainsi châtié. C’est le sang des saints et des prophètes qu’ils ont versé, c’est donc du sang que tu leur as fait boire, ils le méritent ! » Et j’entendis l’autel dire : « Oui, Seigneur, Dieu Maître de Tout, tes châtiments sont vrais et justes. Et le quatrième répandit sa coupe sur le soleil ; alors il lui fut donné de brûler les hommes par le feu, et les hommes furent brûlés par une chaleur torride. Mais loin de se repentir en rendant gloire à Dieu, ils blasphémèrent le nom de Dieu qui détenait en son pouvoir de tels fléaux.

Et le cinquième répandit sa coupe sur le trône de la Bête. Alors son Royaume devint ténèbres et l’on se mordait la langue de douleur. Mais loin de se repentir de leurs agissements, les hommes blasphémèrent le Dieu du ciel sous le coup des douleurs et des plaies. Et le sixième répandit sa coupe sur le grand fleuve Euphrate ; alors ses eaux tarirent livrant passage aux rois d’Orient. Puis de la gueule du Dragon et de la gueule de la Bête et de la gueule du faux prophète je vis surgir trois esprits impurs comme des grenouilles – et de fait, ce sont des esprits démoniaques, des faiseurs de prodiges qui s’en vont rassembler les rois du monde entier pour la guerre, pour le grand Jour du Dieu Maître de Tout – (Voici que je viens comme un voleur : heureux celui qui veille et garde ses vêtements pour ne pas aller nu et laisser voir sa honte). Ils les rassemblèrent au lieu dit, en hébreu, Armageddon.

Et le septième répandit sa coupe dans l’air ; alors, partant du temple, une voix clama : « C’en est fait. » Et ce furent des éclairs, des voix et des tonnerres, avec un violent tremblement de terre ; non, depuis qu’il y a des hommes sur la terre, jamais on n’avait vu tremblement de terre aussi violent. La Grande Cité se scinda en trois parties, et les cités des nations croulèrent. Et Babylone la Grande, Dieu s’en souvint pour lui donner la coupe où bouillonne le vin de sa colère. Alors toute île prit la fuite et les montagnes disparurent. Et des grêlons énormes – près de quatre-vingts livres – s’abattirent du ciel sur les hommes. Et les hommes blasphémèrent Dieu à cause de cette grêle désastreuse ; oui, elle est bien cause d’un effrayant désastre.

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