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Merci Michel pour cette belle méditation sur le Père prodigue...
Je retiens aussi que ce qui peine le Père n'est pas tant de ne pas revenir vers lui que de se détourner du frère.
Bon chemin de carême, de "retour"...
Je suis tombé, je ne sais plus comment, sur le site internet 'Dieu Maintenant', il y a quelques années. J'ai regardé rapidement, plutôt aimé, et je me suis abonne a votre newsletter que je n'ai pas lue. Jusqu’à il y a quelques jours. Pour la première fois, j'ai fait vraiment attention a ce que vous écrivez. Et ca me touche profondément. Je me retrouve tant dans ce que vous dites que dans ce que vous ne dites pas. J'ai, depuis bien des années, fait mon cheminement spirituel seul, ou presque [mon époux est un chercheur de 'Dieu' lui aussi, nous somme un couple gai], et c'est difficile de dire combien je suis heureux de me sentir sur la même longueur d'onde que les personnes qui s'expriment sur votre site. J'ai quitté l’église catholique il y a 20 ans (après avoir été 'Petit Frère de Jésus' pendant presque un autre 20 ans). J'aurais tendance a dire que je ne suis plus chrétien, que je ne crois pas en 'Dieu'… mais, qui sait, je suis peut-être toujours chrétien 'in petto'… Je vous écris pour vous dire merci d’être la. Et aussi pour vous demander : organisez vous parfois des rencontres? Je ne vois rien a ce sujet sur votre site. Bien amicalement
… « Je ne crois pas en Dieu, mais qui sait, je suis peut-être chrétien in petto… » Vos paroles font écho à celles de Jean d’Ormesson : « Je ne sais pas si Dieu existe… Qui suis-je pour répondre par oui ou non à une question qui nous dépasse ? Dieu ou la nature ne m’a pas permis de décider d’un secret et d’un mystère si loin au-dessus de moi. Dans le doute qui me harcèle et souvent m’envahit brille pourtant l’espérance. Unamuno dit quelque part que croire en Dieu consiste peut-être à espérer qu’il existe. Alors, oui, je crois à Dieu. Parce que j’espère qu’il existe. » (« Je dirais malgré tout que cette vie fut belle » p.450-451).
« Chercheurs de Dieu », dites-vous. Dieu, s’il existe ne peut pas être possédé mais désiré. Avec vous nous partageons cette recherche. L’Eglise souvent nous déçoit, c’est vrai. Mais si elle n’était que séduisante, elle cesserait absolument de parler de Jésus et de son Père : Dieu ne peut se faire connaître qu’en se cachant. Aidez-nous à nous tenir sur cette « longueur d’onde » dont vous parlez.
Non, nous n’organisons pas de rencontre. Mais rien n’empêche que vous preniez des initiatives !
J'ai beaucoup apprécié ce texte et les peintures qui l'illustraient. Merci à vous !
Merci pour ce texte de Michel Jondot ainsi que celui sur la miséricorde : Compassion et combat
