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Nicole
Quoique ce soit que vous ayez à faire, arrêtez tout séance tenante et suivez Michel Jondot dans la lecture de la Passion selon St Marc. La traversée du texte n’est pas aride, elle est passionnante. Michel Jondot donne à cueillir les fruits d’une méthode de lecture ô combien savante ! mais qu’ il a su mettre à la portée de tous… On entre très vite dans le jeu, et suivre les différents fils de ce récit mènent beaucoup plus avant que nous n’étions jamais allés auparavant.
Oui, l’avons-nous jamais lue cette Passion selon St Marc, entendue dans nos églises un rameau de buis à la main ? Les années passent… le temps pour nous s’est déroulé allant d’espoirs en désillusions, et pourtant :
« Quand on sort du sommeil, on se frotte les yeux. On n’est plus dans le rêve et pas encore dans la réalité. Ce passage du sommeil à la veille traduit bien notre condition croyante : Vivons à l’heure où le jour va se lever. Vivons dans l’espérance. »
Merci Michel pour cette relecture vibrante de ta vie toute donnée.
Maurice
Quel travail ! Combien d'heures passées pour réaliser cette intéressante analyse du récit de la Passion selon Saint Marc ?
Pour ma part, j'ai bien aimé "Dieu caché " (Par delà présence et absence) et "une société qui exclut : "présence à autrui" et "l'envers de l'histoire : de la parole au cri" avec les deux excellentes citations de François Mauriac.
"L'incarnation a en effet partagé l'histoire...". C'est là l'une de mes réflexions habituelles depuis toujours - ce que les judéo chrétiens qui admirent tant les Juifs semblent oublier ! Idem pour l'autre citation.
Idem : " Le prix de la "livraison "., avec une phrase très forte : " Pour blasphématoires que soient les crachats et les coups, ils maintiennent le face à face." C'est bien le drame aujourd'hui: l'indifférence a gagné, surtout la jeunesse, et pour moi, la hiérarchie pusillanime en est très responsable. Pour paraphraser Julien Benda, "La trahison du message de Jésus par les clercs" lui sera reprochée un jour, si ce n'est déjà fait!
Idem : "Présent à l'humanité : "Dieu séparé de Dieu" (les dernières lignes en particulier) et "La violence efface la foi : la parole et l"épée", tout le 2ème §.
Idem : "Restaurer la gratuité : Le corps livré", en particulier le 1er § avec cette phrase aussi très forte : "Saurons-nous poser des gestes prophétiques qui font entendre que rien n'est beau, que ce qui est donné ? "
