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Astrid, le 14/6/2016
Je viens de lire l'article de Delphine et il me va droit au coeur. Son humanité est bouleversante. Ayant la chance d'avoir 4 enfants mais ayant aussi été confrontée aux questions de vie et de mort liées à la grossesse/accouchement, je ne peux que partager tout ce qu'elle dit.
Claudine, le 15/6/2016
Ce témoignage manifeste que les lois sont indispensables pour vivre en société mais qu'on ne pourra jamais prétendre tout régler par des lois. Quand la loi ne dicte plus ce que l'on a à faire, il faut se risquer sans assurance. C'est alors que le fait de ne pas décider seul est indispensable. Merci à Delphine d'avoir su si bien le montrer.
Marie-Madeleine T., le 16/6/2016
C’est les larmes aux yeux que j’ai lu avidement ton témoignage, Delphine…
Je te dis un grand merci pour la peine que tu a pris en écrivant les mots qui nous font partager ce que tu as vécu : c’est difficile de le trouver, ces mots, ces phrases, qui ne transmettent pas tout à fait ce que l’on voudrait communiquer.
Mais là, tu as réussi et je te soutiens dans cette liberté que tu as prise et vécue avec ce contact humain, charnel prodigué à ces tout-petits. Tu nous confortes, nous aussi, pour vivre cette liberté dans nos relations et nos rencontres : et là aussi, merci !
François L. (médecin), le 18/6/2016
Je veux remercier Delphine pour son témoignage. On est loin d’un message théorique. Elle a vécu, en équipe, les difficultés d’être, de faire, de décider dans des situations extrêmes chez des nouveau-nés. Ce que je retiens à la lecture de son texte, c’est l’attention portée aux enfants mais aussi à leurs parents et proches. C’est aussi le soin pris par les cadres d’équipes et les médecins vis-à-vis des professionnels exerçant dans le service. C’est enfin l’humilité de tous. Peut-être n’ont-ils pas toujours pris la bonne décision. Qui peut le savoir ? Qui peut dire qu’il aurait fait mieux ? Mais à l’évidence, les discussions ont toujours été transparentes, partagées, honnêtes. Je reste sur une question : des gestes létaux ont été réalisés. Personnellement, je les comprends. Je n’ai pas d’expérience de la néonatalogie, mais face à des situations identiques chez l’adulte j’aurais peut-être fait la même chose. Est-il logique que des professionnels aussi attentifs risquent (théoriquement certes mais quand même …) la cour d’assise ? Même si la question est infiniment complexe, la loi devrait, me semble-t-il évoluer.