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Amélie
Nous avons la mémoire souvent bien courte. Nous réduisons souvent l'histoire à ce que nous avons connu ou ce que nous ont raconté nos parents.
Nous attribuons aux origines de l'Eglise (2000 ans) ce qui n'existe, en fait, que depuis 50 ou 100 ans !
Remettre nos souvenis en perspective permet de relativiser les images que nous avons. C'est pour moi aussi un moyen d'espérer un changement dans l'avenir...
Puisque cela ne s'est pas toujours fait comme nous le pensions, peut-être plus de choses que nous ne l'imaginons pourront bouger demain... Il faut espérer !
Jean-Claude
Quand on se promène sur un site intégriste on voit qu'ils demandent le rétablissement de la "messe de toujours"... c'est-à-dire celle... d'avant Vatican II.
"Sans le latin, sans le latin, la messe nous (les) emm..." Et si, après tout Georges Brassens avait raison ? Je ne résiste pas "à la tentation" de vous rappeler
les paroles de sa chanson :
Tempête dans un bénitier
Le souverain pontife avecque
Les évêques, les archevêques
Nous font un satané chantier
Ils ne savent pas ce qu'ils perdent
Tous ces fichus calotins
Sans le latin, sans le latin
La messe nous emmerde
A la fête liturgique
Plus de grand's pompes, soudain
Sans le latin, sans le latin
Plus de mystère magique
Le rite qui nous envoûte
S'avère alors anodin
Sans le latin, sans le latin
Et les fidèl's s'en foutent
O très Sainte Marie mèr' de
Dieu, dites à ces putains
De moines qu'ils nous emmerdent
Sans le latin
Je ne suis pas le seul, morbleu
Depuis que ces règles sévissent
A ne plus me rendre à l'office
Dominical que quand il pleut
Il ne savent pas ce qu'ils perdent
Tous ces fichus calotins
Sans le latin, sans le latin
La messe nous emmerde
En renonçant à l'occulte
Faudra qu'ils fassent tintin
Sans le latin, sans le latin
Pour le denier du culte
A la saison printanière
Suisse, bedeau, sacristain
Sans le latin, sans le latin
F'ront l'églis' buissonnière
O très Sainte Marie mèr' de
Dieu, dites à ces putains
De moines qu'ils nous emmerdent
Sans le latin.
Ces oiseaux sont des enragés
Ces corbeaux qui scient, rognent, tranchent
La saine et bonne vieille branche
De la croix où ils sont perchés
Ils ne savent pas ce qu'ils perdent
Tous ces fichus calotins
Sans le latin, sans le latin
La messe nous emmerde
Le vin du sacré calice
Se change en eau de boudin
Sans le latin, sans le latin
Et ses vertus faiblissent
A Lourdes, Sète ou bien Parme
Comme à Quimper Corentin
Le presbytère sans le latin
A perdu de son charme
O très Sainte Marie mèr' de
Dieu, dites à ces putains
De moines qu'ils nous emmerdent
Sans le latin
Dire que Georges Brassens a vu toute cela il y a cinquante ans. Pour l'assistance à la messe, les fidèles qui s'en foutent, le denier du culte et tout le reste... n'était-il pas visionnaire ?
Nicole
Merci Jean-Claude pour ton humour !
Il a dû y avoir des gens comme toi tout au long de l'histoire de l'Eglise... des gens qui se sauvent et nous sauvent par l'humour...
Saints anonymes, inconnus des grands mais pas de Dieu... "priez, priez pour nous!"
Pierre
Et moi qui croyais que Benoît XVI se laissait inspirer par l'Esprit Saint !
Alors que c'est par Brassens...
mais ce n'est peut-être pas contradictoire... qui sait !