Retour à l'article
Retour "site jeunes"

Pour ajouter un commentaire ou une page au débat,
envoyer un mail à
nicodeme@dieumaintenant.com
en précisant sur quel article vous réagissez.

Pour suivre le fil d'un débat, commencer en haut de page.
Pour lire les nouveaux messages, commencer en bas de page.


Yves G. (adulte), le 9/02/2014


Dieu = Amour.

Aimer quelqu’un ce n’est pas avoir des pouvoirs magiques pour lui procurer de la joie,du bonheur, la santé ; c’est être là près de lui ou près d’elle quand il ou elle sera dans la souffrance, la peine, c’est l’aider dans la mesure du possible c’est à dire dans la mesure de nos moyens. Dieu n’est ni le plus habile, ni le plus savant, ni le plus puissant: Il a l’habileté de l’amour, la science de l’amour, la puissance de l’amour.

J’ai vu dans mon service à l’hôpital, Dieu-Amour incarné dans cette maman qui lutte aux côtés de son petit en essuyant son front, en tenant sa main, en baisant sa joue,en calmant la peur de l’enfant devant cette mort injuste qui attend au pied du lit. Je sais que Dieu était là avec elle, en elle et aussi dans l’enfant en train de passer dans cet autre espace-temps où seul et définitivement l’Amour règne.

Le Dieu-Magicien n’existe pas et c’est heureux ; celui à qui il suffirait d’une prière, d’une courbette, d’une offrande pour se procurer ses bonnes grâces, est malheureusement dans la prétendue religion de beaucoup.

Par contre Il est là dans nos recherches, dans nos élans de générosité, dans nos rages aussi lors de nos échecs et toi, jeune fille, tu as mille fois raison de te révolter contre ces injustices de la vie, ces souffrances, ces échecs, ces désespoirs ; c’est en se révoltant que la justice, la science, la solidarité avancent et n’accuse pas Dieu car étant l’Amour absolu, Il souffre encore plus que nous de nos échecs, ce n’est pas la peine d’y ajouter nos jugements humains, le Sanhédrin et Pilate avait déjà fait le boulot...


Maurice B. (adulte), le 9/02/2014


Chère Christine,
J'ai beaucoup aimé ton dialogue avec Arielle.
Moi aussi : " Je crois en m'appuyant sur le témoignage de ceux qui ont suivi Jésus durant sa vie mortelle ".
Et, ce qui m'a toujours frappé, c'est le témoignage de Jean le jour de la Résurrection : " J'ai vu et j'ai cru ", témoignage qui n'est pas, à mon avis, assez souvent évoqué dans les homélies, en particulier le jour de Pâques, bien sûr.


Marie-Reine M. (adulte), le 9/02/2014


Je trouve la question d'Arielle immensément douloureuse et je suis choquée qu'il y ait aujourd'hui encore des gens qui disent que Dieu met à l'épreuve ceux qu'il aime et qu'ils puissent en plus s'imaginer que cela puisse consoler et non scandaliser.
Nous sommes sans réponse devant le mystère du mal et de la mort. Bien sûr il y a une dimension du mal contre laquelle nous pouvons lutter, mais dans la question exprimée il ne s'agit pas de cela. Une telle interrogation appelle du silence, du respect, de l'amour. Jésus, d'ailleurs, n'a pas répondu à la question que nous nous posons : " pourquoi " ?

Si cette dame qui vient de perdre son mari a foi en Dieu, qu'elle ose s'adresser à lui à partir de ce qu'elle éprouve elle : qu'il s'agisse de sa colère, de sa révolte, d'un hurlement qu'elle ne peut pousser et/ou de sa confiance, car nous pouvons éprouver l'un et l'autre en même temps.
Le Seigneur entend nos cris et ne nous laisse pas seuls sur ce chemin, quand nous sommes dans le noir, dans l'épreuve la plus cruelle, dans " le ravin de la mort ". Jésus est venu lui-même sur nos chemins et il ne nous laisse pas orphelins.
Oui, on peut sortir vivant du " ravin de la mort " que traversent cette dame et ses enfants. Oui on connaît Le Seigneur autrement après une telle épreuve. Il y a une image du "Dieu tout puissant" qui est détruite pour toujours quand Jésus meurt sur la croix ou quand nous sommes affectés par un deuil.
On découvre aussi l'immense puissance de l'amour : celui de Dieu mais aussi celui que nous nous donnons les uns aux autres et qui a sa source en Dieu.
Seul l'amour permet de témoigner de notre foi en la résurrection. L'amie chrétienne aurait mieux fait de se taire et de se tenir silencieuse et proche devant cette souffrance.


Yves Pannetier (adulte), le 10/02/2014


Souffrance et mort face au DIEU qui fait vivre.
Merci beaucoup pour cet echange sur la mort et sur notre FOI en DIEU avec ARIELLE.
Je pense que cela peut aider ceux qui accusent DIEU de supporter la mort.
La PAIX DU CHRIST JESUS NOTRE SEIGNEUR soit avec vous.