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Jean Claude, le 21/11/2022

Bonjour,
Le témoignage est vibrant. Il me rappelle que, lors d'une confession, le prêtre m'a refusé l'absolution pour la seule raison que je ne suis pas normal. Pour moi ce fut une frustration terrible. Je venais pour un conseil. Comme, une autre fois, un directeur d'école catholique dit à mes parents devant moi que j'étais un cancre : "il n'aura jamais son diplôme." Je l'ai eu dans l'école laïque. Une frustration qui reste. Ma foi demeure solide tout en apprenant que des puissants évêques nous font la morale.
J'ai vu hier une messe à Kto d'une tristesse terrible pour la fête du Christ Roi avec des évêques qui ne cherchent pas le changement.
Amitié

Julien, le 25/11/2022

Bonjour,

Ce témoignage m'a épouvanté par la description d'un mécanisme sectaire implacable. Encore une fois, et s'il en fallait encore une autre, on y découvre aussi l'attitude bien tiède, si ce n'est passivement complice, de la hiérarchie. Il est évident que cette communauté aurait dû être immédiatement fermée après les révélations des abus qu'y ont subis ces femmes.

Patricia Blanco force mon admiration par sa capacité à discerner ce qui relève de la foi intime et de son dévoiement diabolique par cette communauté. Elle nous montre à quel point la foi et la religion (comme système) peuvent devenir absolument étrangères, et même diamétralement opposées. Avec la dégénérescence de l'Eglise catholique, où scandales et révélations s'empilent chaque semaine, une véritable béance s'est ouverte entre les deux. Il n'y a probablement jamais eu de coïncidence entre les deux, mais atteindre désormais un tel niveau d'opposition constitue sans nul doute un moment historique.

Je crois qu'il n'y a plus rien à attendre de ce système : seul son effondrement constitue la suite logique, et nécessaire, ajouterais-je. Désormais, la question se pose à nous, croyants : " Et maintenant, que faisons-nous pour témoigner de notre foi autour de nous, et pour agir en son nom ? ".