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Bernadette T., le 30/04/2020

Votre lettre me parvient bien et est une source !!
Juste des « mercis » pour vos envois qui « ouvrent » l’esprit et le cœur et rejoint m a pensée, et me portent …
Sachez que ,en silence sans doute ,vos réflexions touchent le cœur d’un grand nombre, avide de lumière, de vérité et de paix !! merci !

Jean-Pierre, le 30/04/2020

Je partage la teneur de cet article et la nécessité d’une consultation inter religieuse.
J’ajoute à cela l’interrogation que nous devrions avoir sur ce jeûne eucharistique subi et comment y faire face.
Réfléchir à la création d’autres façons de "communier".
Profiter de ce temps pour se ressourcer dans la lecture des évangiles et autres textes bibliques.
Croire que le Saint Esprit continue de souffler et donc rester à l’écoute et notre génération a l’avantage de bénéficier de moyens de communication sans contact direct.
Christ est ressuscité, Il a vaincu la mort! Alleluia

Xavier BERTON, le 30/04/2020

Si je partage votre analyse de la deuxième partie de l’article concernant ce qu’implique le ramadan (horaire précis, tous les soirs, mosquées peu nombreuses donc règles de distanciation difficiles ou impossibles à respecter), je regrette que vous prêtiez aux évêques cette idée et même affirmiez qu’ils n’ont pas eu de concertation avec des responsables musulmans. Vous le faites même sous le mode interrogatif "N’aurait-il pas été urgent que les autorités catholiques se concertent…" qui indique que vous ne vous êtes pas renseigné vous-mêmes. De là vous continuez en disant "La religion catholique n’est plus religion d’État".

Si j’entends bien la question de la faisabilité de la reprise des cultes dans cette période, je ne partage pas le ton que vous donnez à cet article qui malheureusement est dans la veine de ce que je lis dans vos envois réguliers. Si je crois souhaitable et nécessaire qu’il y est des personnes qui comme vous posent des questions précises et même des questions gênantes qui peuvent indisposer l’institution Eglise, je ne crois pas que vous gagniez à affirmer ou laisser entendre des choses que vous n’avez pas confirmées. La critique implique une exigence très forte que je trouve vous oubliez parfois.

Merci de m’avoir lu

Cordialement

Nicodème, le 30/04/2020

Nous vous remercions de nous avoir fait part de vos remarques.

Vous citez le passage de notre article : "N’aurait-il pas été urgent que les autorités catholiques se concertent…" Nous croyons comprendre que, selon vous, de formuler cette phrase sous forme de question "indique que nous ne nous sommes pas renseignés nous-mêmes." Il nous semble qu'il y a un malentendu sur la question et son objet. Notre question ne porte pas sur le fait qu'il n'y a pas eu de concertation interreligieuse mais sur la nécessité qu'il y en ait eu une. Autrment dit : "C'est un fait, il n'y a pas eu de concertation interreligieuse préalable à votre entretien avec le gouvernement. N'estimez-vous pas qu'elle eut été nécessaire ?"

Sur le fait. Avons-nous été imprudents en disant que notre épiscopat a fait cavalier seul au nom des catholiques en cette affaire ? Nous ne le croyons pas. La référence mise dans la note (1) n'est pas la seule source de l'article signé Nicodème. Entre autres, des informations publiées en page 14 du Monde daté de mardi 28 avril il ressort assez nettement que l'épiscopat a été mu dans sa démarche par des demandes internes du clergé ou d'une partie du clergé, et qu'il n'y a pas eu de travail en vue d'une position commune avec les autres religions, pas même avec les autres confessions chrétiennes. Nous continuons de le regretter.

Nous croyons comprendre que vous avez déjà plusieurs fois constaté un manque de sérieux de notre part en affirmant ou laissant entendre des choses que nous n'avons pas confirmées. Croyez bien que nous avons la volontiers d'être sérieux. Il est cependant possible que des éléments nous échappent. Merci de bien vouloir nous les signaler cas par cas. Nous nous engageons à mettre chaque fois vos remarques en ligne et à y répondre publiquement. Ceci nous permettra d'approfondir un élément que nous n'avions pas vu, de partager cette recherche de sérieux avec nos lecteurs et de ne pas laisser planer un doute sur l'ensemble de nos parutions. Nous vous en remercions à l'avance.

Xavier Laurent, le 30/04/2020

Bonjour,

Suite à l'article "Déconfiner les cultes en plein milieu du ramadan ?", je me sens dans l'obligation de réagir.

L’archevêque de Toulouse, Robert Le Gall, a parlé d'une urgence "vitale" concernant la réouverture des églises le 11 mai.
Je trouve cette attitude complètement irresponsable et déplacée.
Irresponsable, car elle n'incite pas les catholiques à prendre leur mal en patience et respecter le confinement.
Déplacée car je ne pense pas que les catholiques meurent de l'absence de sacrements (ou alors qu'on me fournisse les statistiques).
Quand on est en responsabilité, il faut bien peser le poids des mots ne serait-ce que par compassion envers les personnes qui ont perdu un proche à cause de cette épidémie.
Cette Eglise n'est qu'une supercherie et une escroquerie car elle se réclame de la parole du Christ qu'elle ne cesse de bafouer en toutes circonstances.
Il n'y a pas à aller bien loin pour étayer mes propos. Dans Matthieu 6:6 "Lorsque vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites, qui aiment à prier debout dans les synagogues (les églises ?) et aux coins des rues, pour être vus des hommes. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra."

Est-il donc si nécessaire de ré-ouvrir les églises le 11 mai selon les évangiles ?
Serait-ce la peur de devenir inutiles qui pousse les évêques à faire cette demande ? Ont-ils peur que les fidèles désertent les églises si ce confinement venait à durer trop longtemps ?
Je considère donc que je ne suis plus représenté par cette Eglise et ses représentants qui ne représentent finalement qu'eux-même.

De mon côté, je ne regrette donc pas ma décision d'avoir rompu tout lien avec cette institution qui n'a de chrétienne que le nom.

Fraternellement

Nathalie (et Christian) le 30/04/2020

Merci cher Nicodème,
Dans ce temps si extra-ordinaire, on a plus que jamais besoin d'entendre les points de vue de ceux qui réfléchissent sur ces questions de fond, sans idéologie, communautarisme, ...
Si cette crise peut devenir une crise de croissance, ce n'est pas en regardant derrière, mais en allant de l'avant, avec "une certaine" audace ( cf pape François :)
En ce moment, on s'interroge, en tout cas on devrait s’interroger sur la question de la " communion"..."Comment comprendre l'Eucharistie" nous propose Bernard Sésboué...
Pour nous qui accompagnons la pastorale des personnes "divorcées-remariées" , cette question est centrale depuis longtemps... "priver une personne de l'eucharistie est un geste grave" nous rappelait Jean-Paul Vesco lors de son allocution au synode ! Lors du "déconfinement", les personnes "divorcées-remariées" seront elles invitées à se " déconfiner" aussi !!!
Le sujet peut paraitre presque "futile" devant la crise sanitaire mondiale et les retombés économiques qui vont en découler...mais pour les personnes concernées... c'est vitale !
ET si nous mettions fin à ce jeûne ...pour tous , ensemble!
Bien amicalement à toi.