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Jean-Pierre (adulte), le 28/11/2015
Nul ne peut prétendre répondre à cette question.
De tout temps les humains se sont posé ces questions :
- Qu’il y a-t-il après le mort ?
- Quelle est l’origine du monde et de la vie ?
- Autour des notions de bien et de mal ?
Au fur et à mesure de l’évolution des connaissances humaines, des tentatives de réponses ont été formulées, le tout faussé par des querelles de pouvoir entre les scientifiques ou intellectuels et les clercs qui voulaient s’interposer entre "Dieu" ou les "dieux".
En fait nul ne peut prétendre détenir “la VÉRITÉ“, et cela n’est finalement pas important, car au fond chacun a besoin de mystère, de recherche et de progression dans cette recherche qui ne nous conduit en fait qu’à abandonner des hypothèses et à découvrir qu’il en existe bien d’autres.
Ce que nos connaissances peu à peu nous ont amené à découvrir, et ce que l’on a pu retenir du témoignage de l’existence de Jésus, c’est que l’être humain est fait pour aimer et être aimé.
L’idée apportée par Jésus que nous sommes tous enfants d’un même père créateur du ciel et de la terre a entraîné cette notion d’égalité en droits de tous les êtres humains dans l’espace et le temps.
Les connaissances scientifiques ont apporté quelques certitudes en particulier en matière d’énergie :
- elle se conserve mais se transforme d’énergie potentielle en énergie cinétique et donc se consomme.
L’augmentation de la population terrestre ainsi que celle de la consommation (phénomène accéléré au cours du siècle dernier par cette croyance à la notion de “marché“ qui serait autôt régulateur et apporterait le bonheur et la paix) nous ont conduit à constater que les ressources planétaires n’étaient pas infinies et nécessitaient un temps long pour se renouveler.
Alors?
Il me semble qu’au moins, il pourrait exister une sorte de morale naturelle fondée sur le respect de l’autre. Se comporter avec l’autre comme on souhaiterait qu’il se comporte vis à vis de nous.
Que chacun cherche à apporter sa propre réponse à ce besoin de spiritualité qui dépasse les notions de rites.
Cela signifie que la Foi est compatible avec le doute.
Ce cheminement m’a amené à croire en un Dieu AMOUR qui a créé l’homme et l’univers par amour, et par amour, il l’a créé libre. Et il a voulu lui faire partager ce besoin d’amour en prenant la condition humaine par son fils Jésus pour vaincre la mort comme condamnation définitive mais en offrant la vie par l’amour.
J’ai conscience de ma faiblesse et de mon indignité, de ma lâcheté, mais aussi que je dois continuer à chercher à comprendre et surtout à aimer, à aller vers les autres, malgré les difficultés et les incompréhensions.
J’attends la fin de cette vie terrestre pour aborder la miséricorde d’un Dieu AMOUR qui pardonne et je prie pour demander pardon pour le mal que j’ai pu causer aux autres.
D’un point de vue humain, dans un couple l’amour est sans cesse en construction. Il ne reste vivant que par cette volonté de rapprochement et de découverte de l’autre. Et en même temps il est ouverture sur les autres.
Et ce que je voudrais ajouter c’est que, cet amour est porteur à la fois de joies et de souffrances. Mais c’est justement pour cela qu’il est créateur, contrairement à l’énergie qui se conserve mais se dégrade et ne peut se générer spontanément.
Face à la mort, il faut opposer la vie, et face à la haine ou la barbarie, il faut opposer l’amour.
Fraternellement
