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Maurice, le 27/8/2018

Chers amis,
Je connais mal ce dossier, mais je sais que la justice est saisie, ce qui est un bonne nouvelle.
Dans ces condition, je ne vois pas pourquoi personnellement signer cette pétition.
Amitiés.

Monique Chomel, le 27/8/2018

Chers amis,
Personnellement je ne signerai pas la pétition incitant le Cardinal Barbarin à démissionner. D'abord l'affaire Preynat est antérieure à son arrivée au siège de Lyon, ensuite il existe à Lyon une véritable cabale contre lui. Certes le Cardinal est souvent maladroit mais ce n'est pas une raison suffisante. L'affaire Preynat est un prétexte monté comme une affaire d'Etat pour obtenir sa démission. L'affaire suit son cours sur le plan juridique, attendre et voir. Les responsables de la Revue Golias sont acharnés à sa perte et manipulent allègrement les victimes de l'abbé Preynat.

Julien (qui est au point de départ de ce débat), le 27/8/2018

Monique Chomel, vos propos me choquent. Quelles preuves avez-vous que les dirigeants de Golias manipulent les victimes ? Cela commence à ressembler à une théorie du complot. Je vous trouve de surcroît irrespectueuse à l'égard des victimes. Celles-ci sont désormais des adultes qui entreprennent avec courage de demander la justice et la vérité. Elles ont subi un double affront : l'agression sexuelle, traumatisante, puis le refus de leur parole. Pensez-vous que leur action ne relève que de la manipulation ? Que leur soif de vérité et de justice ne tient qu'à une influence extérieure, fut-elle celle de Golias ou d'autres, et non à leur besoin de réparation à l'égard de leur profonde souffrance ? Je trouve vos propos méprisants à leur égard.

Monique Chomel, le 2/9/2018

Je reçois la Revue Golias et je connais leur poids bien avant l'affaire Preynat. Je pense que ceux qui ont été abusés par Mr. Preynat sont assez responsables pour se défendre seuls mais il est important que l'opinion publique et chrétienne soutienne et c'est là qu'intervient Golias qui n'a jamais apprécié Mgr. Barbarin depuis sa nomination. Mais même si je trouve qu'en l'occurrence Golias exagère, c'est une revue bienfaisante et que j'apprécie.

Père Adrian Boboruta, le 27/8/2018

Bonjour!
J’ai bien reçu votre courrier.
Je ne vais jamais signer une pétition pareille.
Je vais par contre, prier.
Ce qui me gène, particulièrement, c’est qu’on ne parle « que des prêtres » pédophiles.
Aucun mot des évêques, rien des cardinaux... et de leur grande et lourde, responsabilité...
Et la pédophilie des évêques et cardinaux, pour quand ?
In caritate Christi

Robert Blanchard, le 27/8/2018

Pourquoi je ne signerai pas la pétition du P. Vignon appelant le cardinal Barbarin à démissionner.

Parce qu’il ne faut réduire le Père Barbarin à une faute commise.

Il y a d’autres choses dans sa vie.

Je ne suis pas du diocèse de Lyon, mais j’ai entendu parler de son engagement dans les relations Eglise – Islam. Par exemple lors d’un pèlerinage, il y a quelques années, emmenant ensemble chrétiens et musulmans à Tibhirine à son initiative, acceptée avec empressement par une haute personnalité de l’Islam lyonnais. Ce n’est pas rien, en France, aujourd’hui ! C’est ça aussi le cardinal Barbarin.

Tout en appréciant sa liberté de parole dans l’Église, je me demande si le P. Vignon n’a pas utilisé son « statut » de prêtre pour lancer sa pétition, un « statut clérical » contre lequel le pape François semble pester dans sa dernière lettre.

Ne serait-il pas intéressant d’avoir un sondage sur la question, auprès des catholiques pratiquants du diocèse de Lyon : le peuple catholique prendrait la parole, pas d'abord les clercs.

En définitive, je pense que c’est au Père Barbarin seul, d’en décider

Je tiens enfin à dire que je ne minimise pas la souffrance des victimes. Je sais, dans ma propre famille, les conséquences, sur le moment, puis tout au long d’une vie, d’un viol subi par une adolescente de 13 ans par un ancien militaire.

Je prie Notre Père qu’il nous délivre du mal !

Marie-Reine Mezzarobba, le 27/8/2018

Un très grand merci pour votre article. Je suis très heureuse que vous abordiez cette question et que vous nous aidiez à réfléchir. C'est tellement facile de hurler avec les loups, d'un côté comme de l'autre.

Pour ma part j’étais très partagée et ces trois articles me permettent d’affiner mon jugement... En effet, le cardinal Barbarin n'est qu'un parmi d'autres qui ont fait exactement la même chose sans que personne ne le sache, un parmi d'autres pris, englué, dans le même système. Si je signe, je soulage ma conscience en m'imaginant du "bon côté", si je ne signe pas, suis-je complice de quelque chose que je ne connais que trop, ailleurs qu'à Lyon ? Cela fait tant d'années que je suis stupéfaite que les gens croient si naïvement qu'ils peuvent faire confiance à quelqu'un "parce qu'il est prêtre", croient si naïvement qu'un prêtre est, par essence, un "père spirituel". C'est la "nunucherie" des fidèles et leur goût du "sacré" qu'il faudrait aussi guérir. Un prêtre est un humain comme un autre.

L’Église n’est pas une structure d’exploitation ni de domination dans son principe, certes. Et constituer des groupes de pression, comme on le fait en politique, n’est pas une manière de parler en vérité et de progresser ensemble. Mais il ne faut pas être naïf, dans le cœur des humains, prêtres comme laïcs, il y a le goût du pouvoir, et le loup se déguise en agneau "pour mieux manger" celui qu'il veut croquer. Que n'a-t-on fait au nom de "l'amour" ? Personne ne parle mieux de l'amour que le prédateur.

Il faudra bien s'attaquer aux causes profondes, structurelles. Écouter la parole que l'on n'a pas envie d'entendre des personnes qui n'ont pas "voix au chapitre" parce qu'elles ne se contentent pas de "bêler" dans le troupeau. Donner une place réelle dans les instances de décisions aux "autres" : les femmes, les personnes mariées. Cesser de croire que le célibat est la seule forme réellement "aboutie" de la suite du Christ. Le goût pour le cléricalisme n'est pas que celui des clercs !

Joëlle Nicolas-Randegger, le 27/8/2018

Bonjour l’équipe de Nicodème, en particulier Christine Fontaine et Michel Jondot Merci de nous demander notre avis sur cette pétition que j’ai reçue à deux reprises et que je n’ai pas signée. Personnellement, je pense que c’est à la justice française de mettre en examen le Cardinal Barbarin si les charges contre lui portées par les victimes sont évidentes. Je ne crois pas que les pétitions soient lancées pour nous transformer en justiciers… Il y aurait trop de dérives.

Mais j’aurais humblement vu ma confession protestante, une proposition très concrète à faire au pape François pour montrer que l’Eglise a bien pris la mesure des choses. Il faut qu’il permettre aux prêtres de pouvoir choisir librement entre le célibat, le mariage et la vie monastique, comme le font déjà les Eglises Orthodoxe et protestante. Même si la pédophilie n’est pas le seul apanage des célibataires, elle semble nettement moins fréquente dans la société civile que dans l’Eglise, les prêtres ayant le double handicap d’être contraints à la solitude affective ou à une sexualité cachée, hypocrite, dangereuse et d’être des personnes ayant autorité sur leur fidèles vulnérables comme les jeunes femmes seules et les enfants.

Cela serait un signe très positif donné par l’Eglise, qui ne laisserait plus ses ministres "entrer en tentation" d’une sexualité dévoyée, en leur autorisantt une sexualité saine et sainte à l’image de l’Amour de Dieu pour son Eglise comme le dit si bien Saint Paul. Il est le seul à pouvoir le faire, même s’il s’expose à des oppositions fortes de la part de personnes très conservatrices.

Alors là, je signerai cette pétition à deux mains et la ferai circuler autour de moi !

Bien cordialement

Claude Montginoul, le 28/8/2018

Claude Montginoul nous communique cette lettre qu'il a postée de Montpellier le 28 juin 2018. Il nous précise que, depuis, il a continué à faire des démarches.

Cher Pape FRANÇOIS,
Chers ecclésiastiques, Chères religieuses
Chers Responsables d’associations, chers amis,

Pour répondre à de nombreuses questions qui m’ont été posées suite à ma lettre du 22 mars dernier que vous avez dû recevoir et dans laquelle je demandais au Cardinal BARBARIN de démissionner de sa charge, je viens vous faire part de mes réflexions en tant que chrétien de base, sans formation théologique particulière, père de famille, ancien enseignant chercheur à l’Université, maintenant à la retraite.

Suite à des informations multiples (internet, journaux, télévision…),j’ai pris conscience que l’Eglise Catholique à laquelle j’appartiens devait évoluer rapidement pour ne pas être un contre-témoignage aux yeux du monde.

En ce qui concerne les abus sexuels mettant en cause des ecclésiastiques de tout rang, les victimes, jeunes ou moins jeunes, religieuses…décrivent leur calvaire et dénoncent les silences de l’Eglise et son attitude d’étouffement des affaires. Elles le font pour faire prendre conscience de l’ampleur du fléau touchant l’Eglise Universelle (comme en Australie, au Chili, en France, au Vatican et ailleurs).

Ce phénomène n’est pas nouveau. Au Canada, aux XIXème et XXème siècles, dans 139 pensionnats administrés par les Eglises, des milliers d’enfants auraient subi des agressions sexuelles. C’est l’émission télévisée sur France 3 « pédophilie, un silence de cathédrale », qui m’a bouleversé. Le cardinal BARBARIN n’a pas voulu dénoncer le Père PREYNAT, curé doyen de Ste Foy les Lyon, et malgré ses agissements lamentables auprès de dizaines de victimes, l’a laissé au contact d’enfants dans son diocèse jusqu’en 2015. Dans sa réponse à ma lettre, le cardinal BARBARIN s’est justifié, s’étant certainement senti soutenu par des évêques en France, au Vatican ou ailleurs.

Conscient que les responsables de l’Eglise (Cardinaux, Evêques, Prêtres), ne perçoivent pas en profondeur la gravité du problème (plusieurs personnes de mon entourage ont dénoncé de tels méfaits à leur évêque,sans aucune suite à leurs yeux ), j’ai décidé d’envoyer une copie de cette lettre du 22 mars,avec un mot d’explication, à un certain nombre d’ecclésiastiques,de religieuses,de responsables d’associations et de connaissances,à Mgr PONTIER et aux membres de la conférence épiscopale, et au Pape FRANÇOIS. Par ailleurs, j’ai aussi adressé ce courrier au Cardinal PELL, à Mgr DI FALCO,aux évêques et prêtres du Chili accusés d’agressions sexuelles. Pour sensibiliser des laïcs, je me suis adressé au quotidien régional Midi Libre,à La CROIX, dont je me suis senti incompris.

Mais les réactions à mon courrier m’ont fait prendre conscience d’un aveuglement de l’Eglise qui fait de tous ses prêtres et religieux des personnes intouchables du fait même de leur consécration.Ce caractère sacré est amplifié par les tenues vestimentaires et accessoires du style mitre, soutanes, crosses…, par les titres attribués (Sa Sainteté, Monseigneur, Père), par la beauté des lieux du culte qui peuvent aussi parfois choquer ou exercer une fascination.Ce fait d’être différents des laïcs a pu favoriser des comportements déviants de certains prêtres et religieux avec des complicités dans la hiérarchie.

En dehors des problèmes d’abus sexuels commis par des ecclésiastiques,qui ne concernent qu’une minorité de prêtres,nous voyons tous avec tristesse le départ de l’Eglise de certains d’entre eux,sûrement suite à une trop grande solitude.Bien sûr,les diverses rencontres entre prêtres et laïcs peuvent les aider à se sentir soutenus, mais 17 ont quitté le sacerdoce en France en 2016,et cela ne se fait pas sans conséquences à la fois pour les laïcs et pour les prêtres qui avaient souvent de grandes qualités pastorales et des responsabilités importantes.Ils n’ont pas le droit à l’erreur,et s’ils se marient,renoncent à leur fonction,ce qui semble un gâchis consternant.

Je conteste la toute-puissance de la Constitution de l’Eglise, qui,de la structure paroissiale de base au Vatican, repose à chaque échelon sur la décision d’hommes célibataires,consacrés,conseillés bien sûr par des laïcs,mais ayant toujours le dernier mot.Je conteste la non reconnaissance habituelle des femmes pour les postes de responsabilité et le fait qu’en pratique,seuls les hommes consacrés prennent en dernier ressort toutes les décisions d’importance.

En conclusion face aux difficultés actuelles de l’Eglise,il me semble que des hommes,mais aussi des femmes,mariés ou célibataires devraient participer effectivement à toutes les décisions importantes en s’inspirant du protestantisme.

En espérant vous avoir fidèlement rapporté ce que pensent certains chrétiens pour l’Eglise de demain,je vous prie de croire à mes plus cordiales salutations et à toute mon amitié.

Julien, le 29/8/2018

Réponse au commentaire de M. Claude Montignoul :

Je souscris entièrement à votre démarche et à votre vision. Je salue votre courage et votre énergie.

Je m'interroge également sur le rôle des fidèles, du "peuple de Dieu". Il ne s'agit pas de relativiser la responsabilité accablante des autorités ecclésiastiques, mais de s'interroger aussi sur le rôle des fidèles dans l'absence d'évolution réelle de l’Église sur ces graves questions. La passivité d'abord, le respect de l'ordre établi, le conservatisme réactionnaire sont aussi présents chez les fidèles, et selon les secteurs et les milieux, dans des proportions parfois importantes. Alors oui, depuis des décennies, le moyen le plus fréquent de manifester son désaccord a été de s'éloigner de toute pratique, de quitter l’Église. Mais je m'intéresse à celles et ceux qui sont restés : ont-ils toujours manifesté une volonté réelle et collective de changement ? Dans ma propre paroisse, plutôt ouverte cela dit, j'ai été témoin de comportements de bons petits soldats sur certains sujets. La tentation de protéger l'institution au détriment de la vérité n'est pas présente que dans les seuls cercles de la hiérarchie. Le cléricalisme dénoncé par François n'est pas le seul fait des clercs : ce serait trop simple.

J'encourage à lire le dernier livre tonique de Patrice De Plunkett "Cathos, ne devenons pas une secte". C'est un plaidoyer contre le repli identitaire qui gagne des franges croissantes de l'église, une invitation à l'ouverture et à la responsabilité. Le Pape François a donc parfaitement raison d'appeler l'ensemble des fidèles à lutter contre le fléau de la pédophilie, conséquence du cléricalisme. Sans cette "volonté du peuple (de Dieu)", l’Église n'avancera pas.

Pierre Maury, le 29/8/2018

Bonjour.

...Après lectures et réflexions....Je ne signe pas la pétition..

Cordialement.

Claude Montginoul, le 30/8/2018

Les divers échanges que j'ai eu depuis la diffusion de ma lettre du 28-06-2018 avec des écclésiastiques,des religieuses,des responsables d'associations,des responsables protestants et orthodoxes,des laïcs.etc....m'ont permis de cerner bien davantage les objectifs qu'il faut atteindre le plus rapidement possible pour être en conformité avec le message de l'Evangile.

Pour cela,il faut :

- faire tout ce qu'il est possible pour que l'Eglise Catholique évolue rapidement pour qu'elle soit le plus proche possible des exigences de l'Evangile. Pour cela,elle doit mettre fin aux scandales des abus sexuels mettant en cause des ecclésiastiques de tout rang qui font de très gros ravages et au cléricalisme qui est une cause majeure des négligences graves par rapport à ces scandales.Elle doit mettre fin à ce type de célibat obligatoire des prêtres,discipline (d'après ce qui m'a été dit ) apparue au 12ème siècle dont les conséquences psychologiques et humaines n'ont pas été prises en considération.Elle doit mettre en son sein comme responsables de l'Eglise des hommes et des femmes mariées ou célibataires. Tout ceci doit être fait pour faire évoluer un mode institutionnel révolu.

- atteindre le plus rapidement possible l'Unité de tous les chrétiens car il n'est plus possible de proclamer l'Evangile et de faire perdurer de telles dérives.D'ailleurs mes échanges avec des responsables protestants et orthodoxes m' ont montré qu'ils doivent avoir eux aussi les mêmes préoccupations pour atteindre ce but.

Toutefois je ne sais pas si cela sera suffisant pour autant pour inciter les "vivants d'alors"à découvrir l'Evangile.
En ce qui me concerne,je ne pense pas pouvoir approfondir toutes ces pistes à cause de mes activités familiales et autres... Je laisse le soin de le faire à tous ceux ont déjà entrepris ce travail et qui sont motivés pour le poursuivre pour aller de l'avant car ceci est vraiment urgent.

Il va sans dire que toutes ces actions entreprises pour faire évoluer l'Eglise Catholique et les autres Eglises de manière à atteindre le plus vite possible l'Unité des chrétiens doivent se faire en ayant soin de garder l'héritage reçu de sa famille,des prêtres,religieux et religieuses,des institutions diverses,des échanges avec les autres religions protestantes,orthodoxes.....et des nombreux laics......A tous bon courage.

Philippe de Briey, le 5/9/2018

Bonjour,
Merci pour ces infos. Vous faites appel à vos lecteurs d’apporter leur contribution à la réflexion. Voici donc quelques petites réflexions :

Le pape voit la cause du mal dans le cléricalisme, dans l’amour du pouvoir. Il demande aux clercs et aux laïcs de veiller à cela. Un aspect important de cette question ne réside-t-il pas dans l’énorme pouvoir spirituel qui est conféré aux prêtres et aux évêques ? Non seulement parce qu’ils ont le monopole, pratiquement, de tous les sacrements et des homélies, mais notamment le sacrement de la confession. Dans les collèges catholiques que j’ai connus, des prêtres confessaient dans leur chambre et l’on se mettait à genoux avec les bras sur leurs genoux. J’ai eu la chance que les prêtres qui me confessaient n’ont jamais eu d’attitudes ambiguës, mais je me dis que cela n’a sans doute pas été le cas de ceux qui ont abusé de ce pouvoir exorbitant sur ceux ou celles qui leur confient leurs secrets les plus intimes, avec une bonne dose de mauvaise culpabilité.

Un autre problème me semble exister : les prêtres se confessent entre eux, et si l’un d’eux se confesse d’avoir abusé d’un mineur, quelle sera l’attitude du confesseur ? Va-t-il accorder le pardon de Dieu ? Il sera d’ailleurs tenu au secret, ce qui peut être éventuellement le début de l’omerta, voire d’une complicité dans la « faiblesse » du confrère.

Une autre question me trotte en tête : les pasteurs protestants ne semblent pas avoir connu ce terrible fléau à grande échelle. Pourquoi ? La réponse est peut-être à chercher du côté de ce problème de la confession, mais aussi du côté de l’obligation du célibat dans l’Eglise catholique. (j’ai entendu d’ailleurs récemment un professeur ou directeur de séminaire évoquer cette question qui est très taboue dans les milieux ecclésiastiques).

Amicalement.