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Marie-Reine
L'article de Jean-Luc Rivoire est très remarquable. Il y est formulé clairement ce que je m'échine à balbutier ! Il est loin de se limiter à l'approche sociale puisqu'il pose les questions anthropologiques fondamentales de la condition humaine. Merci !
Jean-Pierre, le 20/11/2013
Bonjour,
Alors que le christianisme est venu témoigner de l’amour de Dieu pour tous les êtres humains, le Christ étant une sorte de précurseur de la défense des droits humains, vingt siècles après l’humanité est en crise, les inégalités croissent et les exclus sont réduits à une forme d’esclavage qui ne dis pas son nom.
J’ai bien aimé l’article de Jean Luc RIVOIRE que je vous renvoie accompagné de mes commentaires.
Je crois nécessaire de remplacer la marchandisation qui actuellement gouverne et asservit l’humanité par une reconnaissance de tous les êtres humains dans le temps et l’espace au travers de l’égalité de leurs droits et de la prise en compte de leurs besoins vitaux.
Une approche par les besoins est double : Une approche sociologique de l’ensemble des besoins, et une approche individuelle permettant de distinguer ce qui est du domaine du besoin et son degré d’importance quand à notre vie, et ce qui est du domaine du désir voir du rêve et qui n’empêche pas la vie s’il n’est pas satisfait. Les anciens appelaient cela la sagesse.
Sociologiquement, cela revient à partir de chaque être humain et de lui reconnaître le droit et les moyens“d’exister“. Et cela quelque soit ses origines et le lieu où il vit.
Cela débouche sur une organisation sociale partant des êtres humains qualifiés du terme de “citoyen“ et comportant des niveaux de regroupement par délégations de compétences et cela jusqu’au niveau planétaire. Cette organisation sociale doit être fondée sur le respect de quelques principes de base découlant de cette reconnaissance de l’égalité de droits pour chacun.
* Un citoyen égale une voix.
* Principe de subsidiarité.
* Principe de séparation des pouvoirs (Exécutif, Législatif, Judiciaire, mais aussi financier et médiatique) et cela à tous les niveaux.
* Principe de solidarité entre les citoyens mais aussi entre les niveaux.
* Enfin une forme de “loi morale“ : Ne pas faire à autrui le tort que l’on ne veut pas qu’autrui nous fasse, mais au contraire le bien dont on veut bénéficier de sa part.
Mais une telle évolution partant des citoyens, il est nécessaire de provoquer une forme de conversion pour sortir du consumérisme et s’ouvrir aux autres. Cette conversion personnelle débouchant sur un changement social.
Fraternellement
Jean-Pierre
