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Jacques Musset, le 01/03/2022
J'ai lu avec grand intérêt les propos de Jean-Paul Vesco et je le crois tout à fait quand il dit s'efforcer d'être fraternel dans l'exercice de son épiscopat. Cependant il semble oublier que la hiérarchie catholique qui est l'un des piliers structurels du catholicisme détient tous les pouvoirs dans l'Eglise, qu'elle est sacralisée, considérée comme instituée par Jésus sur la base d'une lecture littérale des évangiles, et donc que dans ces conditions elle est le nid du cléricalisme, ce que nous constatons depuis des siècles.
Rien n'empêche de mettre fin à ce régime hiérachique clérical qui est né vers la fin du 2ème siècle et qui ne correspond en rien à la pensée de Jésus. Les protestants l'ont fait au 16ème et leur organisation est d'ordre collégial, la communauté est souveraine et d'elle sont issus les ministères.
Christine Fontaine, le 01/03/2022
Je serais en total accord avec ce texte si Mgr Jean-Paul Vesco n’avait pas écrit le dernier paragraphe qui, à mon avis, risque de remettre tout le reste en cause. L'Église n'est pas une démocratie, écri-il. Mais elle n'est pas non plus une monarchie de droit divin.
D’une part, bien avant que l’Église s’institutionnalise, selon la tradition chrétienne elle ne repose pas sur une mais sur deux colonnes : Pierre et Paul. Cette dualité permet le dialogue jusqu'au "sommet" de l'Église et donc la fraternité dont il est question dans cet article. Elle laisse à Dieu sa place qui est d'être l'Autre au nom de qui ils sont unis.
Par ailleurs, tant que la fraternité ne sera pas le seul fondement et la fonction institutionnelle annexe, je crois vraiment que rien ne changera et que les dysfonctionnements systémiques se renouvelleront sous une forme ou une autre.