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Jacques C., le 17/11/2022
"On ne peut pas accueillir toute la misère du monde" – En finir avec une sentence de mort
Jean-Charles Stevens & Pierre Tevanian
Proférés pour clore toute discussion, ces dix mots, " On ne peut pas accueillir toute la misère du monde " semblent constituer l’horizon indépassable de tout débat sur les migrations, tombant comme un couperet pour justifier le refus ou la restriction. Dans cet essai incisif, il s’agit de décrypter et déconstruire tous les poncifs qui s’y logent et de revaloriser l’hospitalité.
" On ne peut pas accueillir toute la misère du monde " : qui n’a jamais entendu cette phrase au statut presque proverbial, énoncée toujours pour justifier le repli, la restriction, la fin de non-recevoir et la répression ? Dix mots qui tombent comme un couperet, et qui sont devenus l’horizon indépassable de tout débat "raisonnable" sur les migrations.
Comment y répondre ? C’est toute la question de cet essai incisif, qui propose une lecture critique, mot à mot, de cette sentence, afin de pointer et réfuter les sophismes et les contre-vérités qui la sous-tendent.
Arguments, chiffres et références à l’appui, il s’agit en somme de déconstruire et de défaire une " xénophobie autorisé ", mais aussi de réaffirmer la nécessité de l’hospitalité.
https://livre.fnac.com/a16972397/Jean-Charles-Stevens-On-ne-peut-pas-accueillir-toute-la-misere-du-monde-Exegese-d-une-sentence-de-mort
Françoise, le 17/11/2022
Merci pour ce nouveau numéro de Nicodème que je viens de lire en entier : tous les articles m'ont passionnée en attisant ma révolte mais en même temps,ceux qui dénoncent toutes ces injustices réaniment l'Espérance sans laquelle on ne peut rien faire.Les hommes de bonne volonté, croyants ou non, ne manquent pas comme le dit si bien Philippe Simon-Côte...
Bonne journée !
Jean-Marie Marcelin, le 25/11/2022
Aujourd’hui dimanche 25 septembre le pape François nous invite à prier pour les migrants et à « Construire l’avenir avec les migrants et les réfugiés ». À la sortie de la messe j’ai salué le vicaire de ma paroisse qui avait célébré en lui disant que "je regrettais qu’il n’ait pas évoqué cette invitation à parler des migrants". La réponse qu’il m’a donné m’a laissé sans voix « ah ben surtout pas ». Puis il m’a cité Benoit XVI qui considère qu’il vaut mieux encourager les migrants à rester chez eux. Sans me décourager, je poursuivis en lui disant que pour moi les migrants sont les Lazare d’aujourd’hui en écho à l’Evangile du jour qu’il avait commenté, et là, à ma stupéfaction il me répondit que les migrants sont des filous pas souvent recommandables et il a détourné son regard. Je suis encore ému par cette incompréhension : Incompréhension devant ce peu de compassion face à un problème migratoire complexe certes, mais réel ; et incompréhension de l’attitude de ce clerc vis à vis du Saint Père François et de la C.E.F.
Qu'il est difficile de vivre l'unité de l'Eglise, comment reconnaître le souffle de l'Esprit Saint ?