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Jean-Pierre J., 01/03/2014

Je voudrais abonder au sens de ce que dit Christine sur notre responsabilité de chrétien.
Notre foi en Dieu via l’incarnation et la résurrection de Jésus-Christ implique notre participation à l’oeuvre créatrice de Dieu.
De par notre foi, nous devons être providence pour nos frères. Cela dépasse toute considérations hiérarchique ou juridique.
Il s’agit d’un engagement personnel. Non pas par orgueil, mais avec la foi et la confiance en l’amour infini de Dieu.
Oui ce royaume n’est pas dans un imaginaire au delà des réalités. Nous sommes de passage sur terre pour participer à sa construction.
Nous sommes créés pour aimer et être aimé. C’est l’amour qui doit guider nos actes.
Et dans les moments difficiles prier, relire les béatitudes. Faire silence, admirer une oeuvre d’art.
Ne jamais accepter l’injustice, l’exclusion, la pauvreté pour les autres.
Se poser la question : Qu’est-ce que réussir sa vie ?
Le mal a été vaincu par la mort et la résurrection du Christ. Nous devons simplement mettre nos pas dans les siens. Ne pas juger, mais chercher ce qui sera bien pour notre prochain ; Témoigner notre affection.
Le carême plus qu’une période de jeûne doit être une période de remise en question de nos comportements dans un esprit de confiance en Dieu.
Fraternellement
Jean-Pierre

Marie-Reine M., 10/04/2014

Ma méditation en ce Carême 2014 porte sur l'ampleur du mal, autour de nous et en nous, sur les ravages qu'il fait alors que nous le reconnaissons ou à notre insu lorsque nous sommes naïfs... et sur le sentiment d'immense impuissance qui me conduis souvent à la tentation de baisser les bras, à me scandaliser ou à fuir... Il s'agit alors de ne pas fuir dans l'idéalisation ou l'indignation de principe qui me fait une si belle âme à bon compte et de ne pas refuser le peu que je peux faire : le geste, la parole, l'offre d'un verre d'eau...
Nous désirons, comme l'écrit Jean-Pierre, "être providence pour nos frères", nous désirons que "l'amour guide nos actes" et il y a une grande souffrance à reconnaître qu'hélas ce n'est pas toujours le cas parce que nous sommes pris dans les rets de situations complexes et qu'il arrive qu'en cherchant à faire du bien nous fassions du mal.
Ma prière en ce carême est que la tristesse qui s'empare de moi devant ce gâchis, ces rencontres ratées ou impossibles, l'ampleur du mal caché sous la banalité et la normalité, ne me désespère pas, mais que je fonde tout acte sur Celui qui a vaincu la mort par sa foi en son Père, en notre Père.