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L'omerta, cette loi du silence coupable, n'est évidemment pas propre à la religion vaticane et romaine. Mais cela étonne pour une organisation qui se réclame de Jésus lequel indiquait que faire la vérité génère la lumière. Et déclarait : « la vérité vous rendra libre ».
Il me semble que pour l'homme de Nazareth, ce n'était pas une option parmi d'autres, mais un impératif du Royaume.
C'est triste, et même assez grave pour une institution qui se réclame de lui de s'enferrer depuis très longtemps dans le mensonge du silence organisé structurellement à chaque niveau selon le principe : « pas de remous, pas de vague ».
Jésus, qui avait de l'audace, se trouve face à une religion qui le ramollit.
Tant que collectivement les hiérarques se comporteront à rebours de l'Évangile, dans tant de domaines, il n'y aura aucune raison de rejoindre une telle église quand on l'a quittée.
On le sait sur ce site, je suis de ceux là. Et pourtant Jésus, fils de Dieu, demeure mon maître à vivre, que j'essaie de suivre tant bien que mal. Et probablement trop souvent mal.
On me dit que je devrais faire preuve de miséricorde. Mais peut-on tolérer toutes ces nombreuses fautes collectives, sans avoir le sentiment d'une compromission ?
Alain Rohand, qui n'est pas meilleur qu'un autre, mais parfois il y a des limites à l'acceptable.
