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S'autoriser à commenter une recension d'un livre qu'on n'a pas lu peut paraître audacieux. Il se fait qu'il parle d'une aventure reprise dans le livre de votre association « l'église se fait conversation » (Michel Jodot et ses amis) et que j'ai lu avec grand intérêt.
Jean-Louis SCHLEGEL regrette un titre plat. Viendra-t-il le jour où l'église elle-même publiera un épais ouvrage qui pourrait s'intituler : « L'église se remet fondamentalement en question », sous la signature du pape alors en fonction ? Hélas, j'entends bien que ce livre ne paraîtra jamais… et c'est bien là le drame !
Au mieux on constate des réformettes rapidement étouffées sur le terrain. En revanche, les scandales de toute nature prospèrent et s'étalent.
Les aventures passionnantes comme celle de Michel et Christine aboutissent au constat que fait Christine dans le livre que je cite, page 214 :
« l'Église écarte ! Sous prétexte de faire l'unité entre ses membres, elle exclut souvent ceux qui ne sont pas conformes au modèle imaginaire qu'elle se forge. » Je limite là la citation la suite démontre clairement la véracité du propos.
Voilà pourquoi j'ai pris distance avec cette religion dans les années 1970, pour la quitter définitivement dans les années 1990, après un long travail psychologique et spirituel sur moi-même. Le résultat : une fondamentale redécouverte de Jésus dont l'église catholique m'avait éloigné dès l'enfance. Mission ratée !
Dès lors, vu de ma porte, tout est dit. Et je dois remercier les croyants libres des religions de m'avoir aidé à cette redécouverte fondamentale de la présence du Royaume au fond de moi, avec rejaillissement sur autrui. C'est le plus beau cadeau qui a pu m'être fait.
Et dans ces personnes je me dois de dire qu'il y a Christine Fontaine qui par l'exemple concret de ce que j'ai perçu d'elle apparaît comme une femme de foi comme on n'en rencontre pas tous les jours.
Des personnes de cette intensité intérieure permettront peut-être qu'un jour on cesse de dire comme Dominique Collin « le christianisme n'existe pas encore ».
J'ai lu L'Eglise en question. Je pense que la hiérarchie n'a pas compris qu'il faut donner plus de responsabilités aux femmes comme ouvrir le Diaconat aux femmes, comme l'homélie. Ma paroisse Emanuelle reste conservratiste, pour la premiere fois les femmes peuvent donner la communion.
Pour le Synode de la paroisse je ne pouvais pas m'y rendre j'ai écrit qu'il fallait ouvrir aux femmes le diaconat pas de réponse.
Bonne réflexion sur l'Eglise.
