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Ce texte fait peine ! Un chrétien digne de ce nom ne peut que s'étonner lorsqu'il lit que le pouvoir du magistère devrait s'exercer de façon plus démocratique. Si l’Église fonctionne comme les sociétés sans Dieu, où va-t-elle ?
L'article prétend que l’Église doit écouter le monde. C'est inadmissible. L’Église doit être à l'écoute de ceux à qui Dieu confie la tâche d'enseigner et de sanctifier. Il ne faut pas s'étonner que les jeunes vivent dans la débauche, que le mariage devienne une coutume périmée, que les divorces se multiplient.
L'Eglise n'a pas à écouter le monde mais à se faire entendre de lui. Je ne réclame pas qu'elle en revienne à l'Inquisition : je crois, en effet, qu'il faut condamner la violence. Mais je crois qu'il faut condamner aussi la débauche sexuelle, la cohabitation hors mariage, l'union des homosexuels et tant d'autres comportements aberrants.
D'ailleurs quand l’Église condamne ce n'est pas à la manière des tribunaux de ces sociétés démocratiques que le texte semble admirer. Elle ne conduit pas à la prison! Elle ne fait que rappeler les exigences auxquelles devrait se soumettre toute personne humaine.
"France ! Qu'as-tu fait de ton baptême ?" La question de Jean-Paul II s'adressait à notre pays. Aujourd'hui, il faut la poser aux responsables de l'Eglise de notre pays.
Un chrétien désappointé !
