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4ème dimanche de l'Avent
Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu
Mt 1, 18-24
Voici quelle fut l'origine de Jésus Christ.Marie, la mère de Jésus, avait été accordée en mariage à Joseph ; or, avant qu'ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l'action de l'Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, ne voulait pas la dénoncer publiquement ; il décida de la répudier en secret.
Il avait formé ce projet, lorsque l'ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse : l'enfant qui est engendré en elle vient de l'Esprit Saint ;
elle mettra au monde un fils, auquel tu donneras le nom de Jésus (c'est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »
Tout cela arriva pour que s'accomplît la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d'Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous ».
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l'ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse,
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Il faut être deux !
Christine Fontaine
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"L'immense nuit des origines"
Michel Jondot
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Au nom de Jésus
Christine Fontaine
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Il faut être deux !
Marie et Joseph : trop loin, trop près…
« Voici comment fut enfanté Jésus-Christ. » Ainsi commence cet évangile.
En 1985, le film « Je vous salue Marie » de Jean-Luc Godard paraît sur les écrans. Il y décrit à sa manière « comment fut engendré Jésus-Christ ». Une scène en particulier retient l’attention. Nous sommes dans une chambre dont les meubles sont composés simplement d’un lit et d’une chaise en vis-à-vis. Marie est assise sur le lit et Joseph sur la chaise. Le ventre de Marie est bien arrondi : manifestement elle est enceinte de plusieurs mois. Joseph, déconcerté, ne sait que dire ni que faire : il n’est pas le géniteur et cherche sa place dans cette alliance insolite. Pas un mot ne sera échangé durant toute la scène. Au commencement, Joseph se replie sur lui-même ; il s'appuie le plus possible sur le dossier de la chaise pour s’éloigner de Marie : il n’est pour rien dans cette affaire ! Alors Marie l’implore d’approcher. Joseph se précipite pour toucher le ventre de sa fiancée. Elle hurle : il est trop près. Joseph se retire effrayé. Marie l’appelle à nouveau : elle souffre autant de cette distance que d’une trop grande proximité. Joseph la touche à nouveau : elle se retire… Trop loin, trop près, et encore trop loin et toujours trop près… jusqu’au moment où Joseph effleure simplement le ventre de Marie. A l’instant même un accord, une harmonie silencieuse envahit l’espace. Dans cette alliance nouée au nom de l’Autre invisible, ils ont enfin trouvé leur place. L’enfant qui va naître sera appelé « Jésus, ce qui signifie Dieu sauve ». Il recevra son nom par Joseph, selon ce qui a été rescrit. « Dieu sauve » leur alliance humaine : elle portera son fruit pour l’humanité entière.
Dieu confirme l’alliance de Marie et Joseph
Pour l’un comme pour l’autre, cette scène avait été précédée par une annonce de la part de Dieu. Un ange avait dit à Marie qui était seulement fiancée à Joseph : « Tu concevras de l’Esprit-Saint… » Joseph avait entendu en songe : « Ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, ce qui naîtra en elle vient de l’Esprit-Saint. » Le contenu est identique, il est ajusté simplement à la position de la femme – « tu concevras – d’une part, de l’homme – « prends-la chez toi » - d’autre part. L’un et l’autre sont invités à ne pas craindre. Mais que pouvaient-ils craindre si ce n’est de sombrer dans la folie en se fiant à cette parole ? Ne dépassait-elle pas tout ce qui est pensable, raisonnable et naturel ?
Seulement deux forces surpassent l’humanité et peuvent pousser un homme ou une femme à lâcher toute raison : Dieu ou le démon. « Ne crains pas de sombrer dans la folie du démoniaque, reçois l’assurance que c’est bien l’Esprit-Saint qui agit », telle est l’annonce qui fut faite à Marie d’une part, à Joseph d’autre part. Lorsqu’un mystique, Jean de la Croix, tente de décrire cette déprise il parle d’un « non savoir qui sait ». Pouvons-nous avoir un signe qu’en lâchant toute raison nous ne sommes pas poussés dans la folie par le démon ? Oui, mais un seul et c’est la scène entre Joseph et Marie. Trop loin, trop près, encore un peu trop loin, toujours un peu trop près… ils cherchent l’un et l’autre leur place dans l’alliance jusqu’au moment où ils la trouvent. Dieu confirme nos alliances humaines, le démon vient les briser. Mais pour qu’il y ait alliance, il faut être au moins deux.
Quand Marie et Joseph marchent ensemble
« Voici comment fut enfanté Jésus-Christ », dit l’Évangile.
Aujourd’hui le corps de Jésus n’est plus visible sur cette terre. Mais le corps du Christ y demeure : il est composé de l’ensemble des croyants. Le Corps du Christ sur la terre aujourd’hui, c’est l’Église.
L’Église catholique, malgré ses errances et ses déviations, a tout de même eu ce coup de génie de distinguer deux instances au sein de sa constitution : le peuple et la hiérarchie. Elle inscrit ainsi dans son histoire qu’on ne peut être à Dieu que si l’on est au moins deux. Si nous considérons le couple de Marie et de Joseph comme une image de l’Église, qui y représente le peuple et qui la hiérarchie ? En un sens peu importe puisque c’est leur alliance que Dieu confirme. Mais dans ce couple il y a bien de la différence : un homme et une femme, Joseph et Marie. Ils ne sont pas l’un sans l’autre mais ils ne se confondent pas pour autant. Pour que l’image approche la réalité de l’Église aujourd’hui, mettons la hiérarchie du côté des hommes (donc de Joseph) et le peuple du côté de Marie. Quel contrat maintient cette alliance ? Uniquement la confiance mutuelle que l’on s’accorde ; elle trouve sa source dans notre foi commune au Dieu de Jésus-Christ.
Si le couple de Joseph et Marie d’où naquit Jésus était saint (la Sainte Famille), il n’en va pas toujours ainsi des catholiques, qu’ils appartiennent au peuple ou à la hiérarchie. Cependant nous croyons que, malgré notre commune tendance à vouloir nous passer de l’autre, Dieu sera plus fort que nous : il nous donnera la force qui nous manque ; il nous tiendra dans la confiance mutuelle, différents et alliés. Telle est la foi de tous les baptisés dans l’Église catholique, qu’ils soient à la place de Joseph ou à celle de Marie.
Marchent-ils ensemble ?
D’autres chrétiens, qui ne sont pas catholiques, diront : « Pourquoi s’attachent-ils ainsi à leur hiérarchie ? Ils ont les Évangiles. Ne leur suffisent-ils pas comme guide ? » Peut-être en va-t-il ainsi pour eux. Mais les catholiques – est-ce par excès de prudence ? – préfèrent mettre « l’autre » au sein de leur constitution. Ils craignent qu’une lecture solitaire de la Parole de Dieu ne soit pas suffisante : ne peut-on facilement ramener l’Évangile à ce que l’on sait plutôt que se laisser mener par lui là où on ne sait pas ? Tant de chapelles de tous bords prétendent savoir mieux que les autres ce que dit Jésus-Christ et entraînent le peuple dans leur folie ou dans leur secte ! Tout risque bien pesé, une Église où Joseph et Marie marchent ensemble n’est peut-être pas si mal qu’on le pense.
Mais il faut qu’ils arrivent à marcher ensemble, sans que l’un succombe sous la charge qu’il prétend écrasante et, dit-il, n’exercer que pour servir. Joseph ne se charge pas plus de Marie qu’elle ne se charge de lui. Ils cherchent ensemble le lieu de l’alliance et – par grâce – ils le trouvent. Il est une façon de se charger des autres qui fait dire à ceux que l’on décharge : « Je ne vous en demandais pas tant ! Partageons la charge, je vous en prie ! Servons-nos mutuellement ! »
Jésus-Christ fut enfanté dans l’alliance de Marie et de de Joseph. Différents et unis, ils marchent ensemble. L’Église – Corps du Christ aujourd’hui – ne peut naître et renaître qu’en reposant sur les mêmes fondements !
Christine Fontaine
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Le nom de Jésus
Emmanuel
Un couple se brise, deux frères se séparent, une amitié profonde se défait. C’est la nuit la plus obscure que l’humanité puisse connaître. On croyait pouvoir compter l’un sur l’autre et c’est la déchirure, la brisure de toute une vie.
Un couple se brise, deux frères se séparent, une amitié se défait, l’’un a trahi la confiance de l’autre. La révolte et le ressentiment nous emportent. On s’accuse mutuellement, on se culpabilise, on s’injurie. C’est l’enfer dont on a l’impression qu’on ne sortira jamais.
Voici que la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils auquel on donnera le nom d’Emmanuel qui se traduit : « Dieu avec nous. »
Un couple se brise, deux frères se séparent, une amitié se défait. L’enfer est tel que Dieu semble demeurer absent. On l’appelle, il ne répond pas. On crie vers lui et il n’intervient pas. On se révolte contre lui et la foi bascule dans la nuit. Quand nos alliances se brisent, il semble bien souvent que la brisure atteigne les cieux. C’est la solitude totale, l’abandon complet. On se demande alors si « L’Emmanuel » est bien encore et toujours « Dieu-avec-nous » !
Dieu Sauve
Avant que Marie et Joseph aient habité ensemble, Marie fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint. Joseph décida de la répudier en secret.
Un couple se brise. Marie a trahi la confiance de Joseph. L’action de l’Esprit n’est pas visible pour Joseph, mais ce qui est bien visible c’est que Marie attend un enfant qui n’est pas de lui. La blessure est telle que Joseph ne peut plus envisager une vie commune. La confiance est trop ébranlée pour construire un couple solide et envisager un avenir avec Marie.
Joseph est un homme juste. Il ne dénoncera pas Marie publiquement pour lui éviter la honte et l’exclusion. Au cœur de sa blessure, il dépasse sa propre peine, échappe à tout procès ; il protège jusqu’au bout Marie : Joseph est un homme juste.
Alors qu’il avait formé ce projet l’Ange du Seigneur lui apparut en songe.
Dieu intervient pour sauver l’alliance entre Marie et Joseph.
Dieu intervient et Joseph se réveille.
Dieu intervient pour réveiller la confiance de Joseph : « Ne crains pas de prendre chez toi Marie ton épouse ».
Joseph a la sagesse de faire confiance à Dieu et il retrouve confiance en Marie. Il retrouve bien plus que ce qu’il pouvait s’imaginer : voici qu’il découvre que Marie est non seulement fidèle mais qu’elle est bénie de Dieu, Mère de Dieu.
Voici qu’il découvre que Dieu lui fait confiance au point de lui confier Marie et l’enfant qui va naître. Il devient le père adoptif de Jésus – celui qui donnera le nom à l’enfant – et l’époux de Marie.
Voilà quelle fut l’origine de Jésus.
Jésus, Marie, Joseph !
Marie mettra au monde un fils auquel tu donneras le nom de Jésus, c’est à dire : « le Seigneur sauve » car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.
Avant de naître au monde, Dieu sauve l’alliance de Marie et Joseph. Il est à l’origine de leur vie commune.
Au nom de Jésus, l’alliance de Marie et de Joseph est maintenue en Dieu. Elle est désormais inébranlable. Elle demeure pour l’éternité.
Lorsque dans un couple, dans une amitié humaine la confiance est ébranlée, lorsqu’on est au bord de la rupture, recevons le nom de Jésus c’est à dire « le Seigneur sauve » Lorsque la confiance en nous est ébranlée il nous reste à prononcer le nom de Jésus, à le répéter, à ne pas le lâcher, à le crier, le murmurer, le prononcer inlassablement.
Au nom de Jésus, Dieu sauve des amitiés, des couples alors que tout semblait à vue humaine, impossible.
Au nom de Jésus, Dieu nous apaise et nous renouvelle sa confiance.
Il renouvelle en nous la foi en Dieu et en l’autre de jour en jour.
Au nom de Jésus, Dieu nous fait renaître.
Le nom de Jésus nous enracine, nous « origine » en Dieu…
nous l’espérons même si bien souvent nous le vivons… de nuit
"Jésus, Marie, Joseph !" s'écriaient nos grands-mères aux jours de malheur... Ce cri n'est-il pas un souvenir inconscient de ce jour où Dieu sauva de la catastrophe "la Sainte Famille"!
Christine Fontaine
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"L'immense nuit des origines"
Un certain regard
En ce dimanche qui précède Noël, j'ai présent à l'esprit un film que des millions de Français ont vu et qui a beaucoup fait
parler de lui : « Des Hommes et des dieux ». Je considère que cette oeuvre qui met en scène les moines de Tibhirrine est une
merveilleuse entrée en matière pour vivre ces journées où le mystère de la Parole qui prend chair s'impose à nos consciences
chrétiennes. Après quelques événements cruels qui manifestent la présence des terroristes dans la région, on voit la communauté
cistercienne perdue au milieu des populations musulmanes de l'Atlas, célébrer Noël et chanter « Voici la nuit, l'immense nuit des
origines ». Avant les événements tragiques de l'enlèvement des moines, Frère Christian, le Prieur, fait une sorte de catéchèse
aux moines qui l'entourent. En termes très denses, il évoque le travail de l'Esprit ; Il discerne, en chacun des épisodes qui
tissent la trame des journées, une naissance où s'actualise, jour après jour, la venue dans l'histoire du Verbe qui un jour
s'est manifesté sur le visage de Jésus, Fils de Marie, Fils de Dieu.
Sortir du sommeil
Il me semble que l'Evangile que nous venons d'entendre justifie cette vision de l'histoire. Le texte de
Matthieu en évoquant le personnage de Joseph, nous renvoie au tout début de la Bible. « Voici quelle fut
l'origine de Jésus-Christ ». Le mot grec qu'on traduit par « origine » est précisément celui qui sert de titre
au premier livre du Pentateuque : « Genesis ». On connaît par coeur ces premières pages où l'on voit la parole à
l'oeuvre. La lumière et la nuit, le ciel et la terre les jours qui se succèdent sont le fruit de la Parole de Dieu ;
« Il dit et cela fut ». A travers des couches textuelles diverses, le rédacteur final a eu le génie de conduire ce
récit poétique des origines du cosmos par un récit de la création de l'homme et de la femme. On y voit Adam plongé
dans un profond sommeil dont il ne sort que pour faire face à celle avec qui se conclura la première alliance ; ce
vis-à-vis était nécessaire pour que la parole surgisse entre les visages et fasse naître l'humanité. La parole qui
avait fait surgir la vie est venue s'incruster pour forger les relations humaines.
L'évangéliste, peut-être, se souvient de cette Genèse, de cette origine, lorsqu'il nous fait le récit que nous avons
entendu. Joseph tient très peu de place dans l'Evangile. Il réapparaîtra dans le texte de Matthieu après la naissance
de l'enfant, lorsqu'il s'agira de sauver l'enfant de la sauvagerie d'Hérode. Dans les deux cas, on le voit sortir de
la nuit et du sommeil pour affronter la réalité de l'histoire. Comme Adam entre dans le langage au sortir du sommeil,
Joseph sort du rêve pour permettre que la Parole qui vient d'en-haut entre dans la communauté humaine. Le Verbe, la Parole
éternellement auprès du Père, non seulement s'insère au coeur des propos échangés, mais il prend chair en Marie. Cette
conception biologique ne suffit pas ; nous ne sommes pas seulement des êtres de chair et de sang. L'incarnation,
telle que nous en recevons l'annonce en ces jours de Noël, suppose que celui qui va naître à Bethléem ait un
nom. En parallèle à l'Annonce faite à Marie en St Luc, Matthieu place cette annonciation de Joseph ; elle est
indispensable pour que celui qui sillonnera les routes de Galilée et de Judée soit reconnu, sollicité, appelé au
secours par tous les accablés. « Quand Joseph se réveilla, il prit chez lui son épouse » L'origine de Jésus se
produit dans cette alliance grâce à laquelle l'enfant engendré en Marie recevra un nom : « tu lui donneras le nom de Jésus ».
Sortir de la nuit
Voici la nuit, l'immense nuit des origines.
Voici la nuit d'où sort l'humanité lorsqu'Adam sort du sommeil pour entrer dans le langage. Voici la nuit d'où sort
Joseph pour faire entrer Jésus dans les échanges et trouver place dans la société palestinienne. Voici une autre
nuit encore qui se profile à l'horizon de cette naissance : la nuit de Pâques où la Parole sortira du tombeau à l'aube
d'une semaine nouvelle. « Tout cela arriva, nous dit l'Evangile en se référant au texte d'Isaïe, pour que s'accomplît
la parole du Seigneur : la Vierge concevra et elle mettra au monde un fils, auquel on donnera le nom d'Emmanuel, qui
se traduit : « Dieu avec nous ». Tel est bien le mystère de Noël ; La parole a pris chair et elle vient jusqu'à nous,
par-delà les millénaires. Dieu est « avec nous » inséparable des liens que nous pouvons nouer au cours de notre
existence. Il est inséparable des liens qui composent une communauté religieuse. Il est inséparable des liens
qui composent l'assemblée eucharistique que nous formons. Lorsque nous sommes ainsi réunis pour faire corps - pour faire
le Corps du Christ - nous avons à prendre conscience que le point de départ de la vie humaine se déplace. Il vient d'Adam
jusqu'à Jésus ; il vient de Jésus jusqu'à nous. Dieu prend corps de notre chair pour se manifester au monde.
La fête de Noël est l'occasion de se retrouver, de renouer les liens entre parents ou entre amis ; elle réchauffe les coeurs.
Elle prend place au plus noir de l'année, au moment où la brièveté des jours atteint son comble. La joie humaine que nous
recevons et que nous donnons malgré les difficultés de la vie ; la lumière que nous verrons revenir à partir de ce solstice
d'hiver, sont des signes. En nous tournant les uns vers les autres, en ouvrant notre intelligence et notre coeur aux dimensions
de l'univers que Jésus vient rejoindre, nous sortons de la nuit, de l'immense nuit des origines et nous annonçons que,
quel que soit notre âge, la vie est devant nous. Tout commence aujourd'hui quand on garde en mémoire ce que fut l'origine de Jésus-Christ.
Michel Jondot
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