Communiqué de "Dieu maintenant"
Monseigneur de Moulins-Beaufort dit : « L’enjeu c’est que l’ensemble des fidèles se sentent concernés, pas coupables […] mais nous portons ensemble […] la responsabilité de ces personnes, de leur apporter toute l’aide nécessaire. »
Notre point de vue : Les évêques prétendent exercer tout le pouvoir sur les fidèles : celui de gouvernement, d'enseignement et de sanctification. Ceux qui veulent la totalité des pouvoirs doivent assumer d'avoir la totalité de la responsabilité. Résister à cette prétendue coresponsabilité est peut-être le seul acte qui reste aux baptisés pour limiter leur toute puissance et sa sacralisation !
Rendre service aux victimes, c'est dénoncer ce fonctionnement et contribuer financièrement à leur dédommagement serait cautionner ce qui en a fait des victimes.
Par ailleurs selon Mgr Éric de Moulins-Beaufort et contrairement aux recommandations de la CIASE en matière de pédocriminalité : " Le secret de la confession est plus fort que les lois de la République. " Nous souhaitons que ce secret soit repensé dès lors qu’un crime a été commis. Par ailleurs, les fidèles peuvent se souvenir que la forme actuelle de ce sacrement date du XIIème siècle et que si Dieu passe par les sacrements, il n’en est pas esclave. Mieux vaudrait qu’il tombe en désuétude plutôt que de cacher des crimes.
Nicodème, pour l’équipe animatrice
Documents de la CIASE
- Résumé du rapport de la CIASE (48 pages)
- Rapport : Les violences sexuelles dans l'Eglise catholique. France 1950-2020 (548 pages)
- De victimes à témoins. Témoignages adressés à la CIASE (208 pages)
- Rapport de l'INSERM commandé par la CIASE "Sociologie des violences sexuelles
au sein de l'Église catholique en France (1950-2020)" (455 pages)