Qui es-tu, douce lumière qui m’inonde
Et éclaire la nuit de mon cœur ?
Tu me guides avec ta main maternelle.
Si tu me lâches, je n’avancerai plus,
Même d’un seul pas.
Tu es l’espace qui environne mon être
Et dans lequel tu te caches.
Si tu m’abandonne
Je tombe dans l’abîme du rien,
D’où tu m’as appelé à l’être.
Tu es plus proche de moi-même que moi,
Plus intime que mon intime même.
Et pourtant personne ne te touche
Ni te comprend.
Et aucun nom ne peut t’emprisonner :
Esprit-Saint – Éternel – Amour.
Edith Stein