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La foi contre toute emprise - 1ère partie
Christine Fontaine

Le mythe de Babel représente l’Humanité qui cherche à vivre en paix sous la Loi du Même ou de l’Un. Un seul et même langage, un projet qui est le même pour tous, une ville où se fixer dont la tour transperce les cieux et qui se présente comme un modèle pour toute l’Humanité. Selon cette Loi, toute altérité est facteur de division et par conséquent mauvaise. Cette Loi ne supporte aucune altération ni dans le temps ni dans l’espace. Selon Christine Fontaine, elle caractérise une certaine manière de vivre sous emprise dans l’Église catholique aujourd’hui alors que la foi au Dieu de Jésus-Christ combat toute emprise.

Trois parties composent cet article. Elles seront mises en ligne successivement.


1- « Je ne veux pas que l'autre soit le même… »

Selon le modèle du « Même », la différence de langues, de mots, de projets et de réalisations entre les humains est source d’incompréhension, de division, de pulvérisation. Autrement dit, la différence est mauvaise. C’est l’œuvre du démon. En fait, cet ordre oblige à refouler ce que chacun a de différent des autres. Il repose sur l’anéantissement de la singularité des individus. À proprement parler, l’ordre du Même repose sur un meurtre : il me tue.


2- « Parce que c’était lui ; parce que c’était moi »

La suite du Christ place le sujet au lieu où Dieu le rejoint dans son histoire singulière, c’est-à-dire différente de n’importe qui. D’être attiré et maintenu à cette place permet à chaque croyant de faire place aux autres. La foi au Dieu de Jésus-Christ fait passer de l’obéissance à la Loi – fût-elle celle de Dieu – à l’obéissance de la foi, de la soumission à la Loi qui uniformise à l’écoute des autres en ce qu’ils ont de singulier et d’unique.


3- « Le dieu pervers »

Ceux qui considèrent que l’obéissance aux lois de l’Église est la condition du salut font du Dieu de Jésus-Christ un « dieu pervers » qui donne gratuitement d’une main pour mieux reprendre de l’autre, qui libère de l’esclavage des lois anciennes pour mieux faire porter le joug des lois nouvelles. L’Église, comme tout autre peuple, ne peut vivre sans lois. Mais elle a le devoir de toutes les relativiser et de rappeler que seule la loi de l’hospitalité universelle doit être déclarée immuable en christianisme.

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1- " Je ne veux pas que l'autre soit le même... " (1)

Selon le modèle du « Même », la différence de langues, de mots, de projets et de réalisations entre les humains est source d’incompréhension, de division, de pulvérisation. Autrement dit, la différence est mauvaise. C’est l’œuvre du démon. En fait, cet ordre oblige à refouler ce que chacun a de différent des autres. Il repose sur l’anéantissement de la singularité des individus. À proprement parler, l’ordre du Même repose sur un meurtre : il me tue.

Babel ou la vie humaine sous la loi du « Même »

Le récit mythique de la tour de Babel se situe au livre de la Genèse quelques chapitres après celui du péché originel. Entre les deux, la terre s’est peuplée.

« Tout le monde se servait d’une même langue et des mêmes mots. Comme les hommes se déplaçaient à l’orient, ils trouvèrent une vallée au pays de Shinéar et ils s’y établirent. Ils se dirent l’un à l’autre : « Allons ! Faisons des briques et cuisons-les au feu ! » La brique leur servit de pierre et le bitume leur servit de mortier. Ils dirent : « Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet pénètre les cieux ! Faisons-nous un nom et ne soyons pas dispersés sur toute la terre ! » (Gn 11,1-4).

Ils se sont tous mis d’accord sur l’utilisation d’une même langue - une grammaire - et des mêmes mots dont chacun sait qu’ils renvoient pour les autres à un même contenu, à la même signification. Ce choix leur permet de s’entendre entre eux, sans que ce qu’ils se disent prête à confusion. Leur manière de se parler est limpide. Quand on est nombreux sur la terre, comment ne pas poser, avant tout, le choix d’une même langue et des mêmes mots pour s’entendre ? À partir du moment où ils sont sûrs de se comprendre, ils peuvent forger des projets communs. Jusqu’alors ils se « déplaçaient à l’orient » - ils étaient nomades. Désormais, ils forgent ensemble le projet de se fixer quelque part, autrement dit de ne plus bouger du lieu qu’ils auront trouvé et d’y rester ensemble. Étrangement, ils se mettent à cuire des briques avant de savoir ce qu’ils en feront puisque ce n’est qu’ensuite qu’ils auront le projet de bâtir une ville. Parmi eux, nulle mention d’un architecte. Comme si le fait d’être tous maçons, dans la même condition, devait être posé avant de se demander pour quoi faire. La ville les fixe en un point précis sur la terre. La tour dont le sommet doit pénétrer les cieux, évacue tout espace vide entre la terre et ce qui la dépasse. Pour des Juifs, les cieux représentent la résidence de Yahvé. Pénétrer les cieux, c’est faire de Yahvé l’allié – ou la caution - de leur projet et de leur construction. La boucle est bouclée. On ne peut pas faire mieux. On ne peut pas aller plus haut. Cette ville sera le phare pour les autres habitants de la terre et ses bâtisseurs seront non pas un modèle parmi d’autres mais le seul modèle possible pour faire l’union entre tous : « Faisons-nous un nom et ne soyons pas dispersés sur toute la terre ! »

Le mythe de Babel représente la vie en humanité quand elle fonctionne selon la loi du Même – ou de l’Un. Un même langage, des mêmes mots, un seul projet, un seul lieu qui devient le centre ou le phare du monde, une même œuvre que l’on fait en commun et qui permet une égale dignité de chacun dans la construction de l’édifice. Cette loi, posée par quelques-uns dans un coin du monde, ne peut que s’étendre à l’humanité entière : elle est nécessairement universelle puisque toute différence serait un frein à l’unité du genre humain. Dans ce système, toute différence de langue et de projet serait facteur de dispersion, de divisions ou de guerres. La loi de l’Un ou du Même ne supporte pas d’alternative. Elle est appelée à remplir tout l’espace : en son horizontalité sur la terre et en sa verticalité puisque sa tour pénètre les cieux. Elle est également appelée à se perpétuer de génération en génération puisque tout changement serait une altération de l’unité originaire. La loi de l’Un ou du Même ne peut fonctionner qu’en remplissant tout l’espace et tous les temps. Elle englobe tout. Elle s’impose à tous. Pour les gens de Babel, elle représente l’unique manière de vivre en paix sur cette terre.

Dieu divise, disperse et sème la confusion

« Or Yahvé descendit pour voir la ville et la tour que les hommes avaient bâties. Et Yahvé dit : « Voici que tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et tel est le début de leurs entreprises ! Maintenant aucun dessein ne sera irréalisable pour eux. Allons ! Descendons ! Et là, confondons leur langage pour qu’ils ne s’entendent plus les uns les autres. » Yahvé les dispersa de là sur toute la face de la terre et ils cessèrent de bâtir la ville. Aussi la nomme-t-on Babel, car c’est là que Yahvé confondit le langage de tous les habitants de la terre et c’est de là qu’il les dispersa sur toute la surface de la terre. »

La descente de Yahvé au sein de l’humanité se manifeste par une violence extrême. Les humains avaient trouvé le bon moyen pour vivre en paix les uns avec les autres et Yahvé casse ce modèle. Le fait de former un seul peuple et de parler une seule langue était le fondement de la réussite des humains. Pour Yahvé, ce fondement est foncièrement mauvais. S’il n’intervient pas, ce sera le début d’une entreprise nécessairement sans limites puisqu’elle ne peut fonctionner qu’en se reproduisant à l’identique jusqu’à remplir le monde entier et de générations en générations. On ne peut pas exercer plus grande violence que de semer de la confusion chez des gens qui ont trouvé ce qui leur apparaît comme le seul moyen de bien s’entendre. Yahvé sème l’incompréhension au sein de cette tribu. Si l’on tente de concrétiser ce que Dieu opère, on pourrait dire : il fait en sorte que dans chaque famille, les époux ne se comprennent plus, les parents et leurs enfants ne parlent plus le même langage, les artisans-ouvriers ne peuvent plus s’entendre sur un projet commun. Les habitants de Babel emploient un mot pour un autre dans la confusion la plus totale. « Tout le monde » est en état de choc. Il y a de quoi devenir fous ! Voilà l’œuvre de Dieu à Babel – dont la racine hébraïque signifie confondre – « car c’est là que Yahvé confondit le langage de tous les habitants de la terre et c’est de là qu’il les dispersa sur toute la surface de la terre. » Les hommes voulaient s’entendre et vivre unis, Dieu sème la confusion et les disperse. Quand Dieu s’avise de « descendre pour voir » ce que font les hommes sur terre, ce qu’il fait est pour le moins déconcertant. Ce Dieu-là ne correspond en rien à l’image du Dieu de paix que se forgent les humains.

On pense parfois que cette image d’un Dieu violent est dépassée dans le Nouveau Testament. Celui dont parle Jésus-Christ serait tout autre : Dieu de douceur, de bonté et de paix qui suscite la concorde entre les humains. C’est oublier que « Jésus disait à ses Apôtres : ‘n’allez pas croire que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Car je suis venu opposer l’homme à son père, la fille à sa mère et la bru à sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa famille’ » (Mt 10,34-36). Le Diable (issu du verbe diabállô en grec) signifie celui qui divise ou qui désunit. Il personnifie l’esprit du mal. Ce récit de la tour de Babel comme les paroles de Jésus nous indiquent qu’une manière de vivre dans l’unité du genre humain peut être diabolique et que la division peut être l’œuvre de Dieu. Dans ces conditions, comment ne pas prendre le démon pour Dieu et Dieu pour le démon ? Et c’est bien comme un démon que nombre de Juifs ont perçu Jésus. Au moment d’envoyer ses disciples en mission, Jésus leur déclara : « Le disciple n’est pas au-dessus du maître, ni le serviteur au-dessus de son patron. Il suffit que le serviteur devienne comme son maître, et le serviteur comme son patron. Du moment qu’ils ont traité de Béelzéboul le maître de maison, que ne diront-ils pas de sa maisonnée ! » (Mt 10,25b-26a). Béelzéboul, pour les Juifs à l’époque de Jésus, représente le chef des démons.

Entre Dieu aux jours de Babel et Celui du Nouveau Testament, c’est bien du même Dieu qu’il s’agit. Jésus affirme fortement que Dieu divise, sème la confusion et disperse et en même temps, il déclare : « Heureux les doux, car ils possèderont la terre (…) Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu » (Mt 5, 4 et 9). Méfions-nous de la douceur et de la paix quand elles semblent aller de soi. Elles ne sont pas nécessairement l’œuvre de Dieu. Elles peuvent cacher une violence plus forte que la violence ouverte. C’est cette violence cachée que Jésus vient révéler et qu’il combat quand il déclare à ses disciples : « Du moment qu’ils ont traité de Béelzéboul le maître de maison, que ne diront-ils pas de sa maisonnée ! N’allez pas les craindre ! Rien, en effet, n’est voilé qui ne sera révélé, rien de caché qui ne soit connu » (Mt 26).

Jésus-Christ ou la vie humaine sous la loi de l’Autre

Selon le modèle du « Même », la différence de langues, de mots, de projets et de réalisations entre les humains est source d’incompréhension, de division, de pulvérisation. La différence est mauvaise. C’est l’œuvre du démon. En fait, cet ordre oblige à refouler ce que chacun a de différent des autres. Il repose sur l’anéantissement de la singularité des individus. À proprement parler, l’ordre du Même repose sur un meurtre : il me tue. Juste avant de dire « je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive », Jésus avait déclaré : « Ne craignez rien de ceux qui tuent le corps, mais ne peuvent tuer l’âme » (Mt 10,28a). L’âme, dans la Bible, est le principe vital, la source de la vitalité de chacun. Cette vitalité, cette pulsion de vie a, pour les croyants, sa source en Dieu. Le sang pour les Juifs est le véhicule de l’âme c’est pourquoi il leur est interdit d’en manger. L’âme circule dans le corps comme le sang dans les veines. Elle anime le corps de chacun et lui permet d’entreprendre, de créer ce que nul autre que lui ne pourrait faire. Elle lui permet de dire je, j’existe et d’en appeler à d’autres qui lui parleront à leur tour à la première personne du singulier. L’âme est ce qui me rend unique parmi d’autres qui sont tout aussi uniques que moi. Thérèse d’Avila disait qu’il y a bien plus de différences entre les âmes qu’entre les visages. Ce qui caractérise l’âme n’est pas la ressemblance mais la différence. Sauver l’âme, c’est agir à coups de glaive pour extraire chacun de l’ordre du semblable dans lequel exister consiste à être comme tout le monde et au bout du compte à n’être plus personne.

L’ordre du Même met le sujet sous l’emprise d’un autre ou d’autres qui veulent le rendre semblable à lui ou à eux. Il rend le sujet captif sans qu’il s’en rende forcément compte puisque c’est pour vivre en paix les uns avec les autres et par amour pour chacun que ceux qui vivent sous la Loi du Même prétendent agir. Il y a deux manières totalement contradictoires de vivre le commandement d’aimer son prochain comme soi-même. L’une consiste à modeler chaque personne à son image. L’aimer consiste à le faire devenir un autre moi-même appelé à parler, vivre et agir comme moi. À l’opposé, cela peut signifier : « Ne le retiens pas, lâche toute prise sur lui afin de lui permettre d’être lui-même dans la singularité de son existence et de son histoire comme toi-même voudrait qu’il fasse pour toi. » En chacun coexistent presque toujours une part d’amour captateur et une part d’amour libérateur. Il est difficile de les différencier en soi et chez les autres. Jésus, pour ceux qui croient en lui, est celui dont la parole agit comme un glaive tranchant pour délivrer le sujet de l’amour captateur. Il institue de la différence entre les uns et les autres pour permettre la relation entre des sujets dont chacun est unique. En suscitant de l’opposition et de la dispersion au sein de l’Humanité, il la coupe d’un lien mortifère : « Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Car je suis venu opposer l’homme à son père, la fille à sa mère et la bru à sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa famille » (Mt 10, 35-36).

Babel ne représente pas seulement l’emprise que des étrangers peuvent exercer sur moi mais aussi cette sorte de tour d’ivoire que peut représenter ma propre famille. Rien n’est plus fort que les liens familiaux. On appelle cela les liens du sang. La famille représente un ilot protecteur qui permet à chacun de pouvoir compter sur les autres quoi qu’il arrive. Ceux qui n’ont pas de famille - ou qui en ont une mauvaise – auraient voulu pouvoir vivre dans cet ilot protecteur. Les relations familiales nous structurent et nous sommes touchés en plein cœur quand elles se détériorent. Aussi la parole de Jésus nous atteint-elle au plus vif de nous-mêmes quand il dit venir opposer non seulement la bru à sa belle-mère – ce qui est malgré tout fréquent – mais également le père et son fils, la mère et sa fille. Lorsque nous devenons des ennemis au sein de notre propre famille comment ne pas y voir le plus grand des maux qui puissent nous arriver ? Non pas un mal qui serait de l'ordre de la morale mais ce qui me fait profondément souffrir. En effet, le combat que mène Jésus-Christ se livre dans la chair de chacun. Les coups que je reçois me blessent physiquement, charnellement. Je ne perçois pas du tout – en tout cas pas spontanément -, qu'il m'est profitable de passer par là.

Vivre sous la loi du Même est démoniaque

Dans ce corps à corps, dans ma propre chair se joue le combat entre la vie qui a sa source en Dieu et l’emprise du démoniaque qui s’inscrit dans mon désir de retenir et au bout du compte de posséder l’autre. Nous risquons tous de prendre Dieu pour le démon et le démon pour Dieu quand notre propre famille se divise ou se disperse. Notre chance d'être blessé par l'Autre ou par les autres nous apparaît souvent comme un malheur. Entendons-nous bien : tant qu'on peut réduire l'autre à soi-même, il ne nous gêne pas. Et pour échapper aux blessures, nous aurons tendance, lui comme moi, à nier ce que nous avons de différent et à occulter les conflits. Nous appelons cela vivre en paix mais c’est un leurre. Cette paix repose sur un mensonge : celui de nous faire croire qu’il n’est d’autre manière de vivre dans l’unité qu’en retenant des autres ce qu’ils ont de semblable à nous. Cette fausse paix se paye au prix de la mort du sujet en ce qu’il a de différent de tous les autres, c’est-à-dire, d’unique. Elle est démoniaque.

Cette tentation de préférer le Même à l'Autre joue partout. Lorsque l'humanité pense qu'elle a intérêt à demeurer unie dans une pensée unique, une parole unique, une culture unique ou... une religion unique, Dieu divise et c’est dans ce travail de la division qu’on est appelé à le reconnaître. Quand une religion prétend transpercer les cieux en attribuant à Dieu ses règles, sa morale et ses dogmes, Dieu dit comme aux jours de Babel : « Allons ! Descendons ! Et là, confondons leur langage pour qu’ils ne s’entendent plus les uns les autres. » Et il fait ce qu’il dit. Ce n’est pas dans l’unanimité d’un même langage mais dans la confusion que cette fausse unanimité cachait qu’on est appelé à reconnaître son travail. Quand des chrétiens voient leur ordre ancien ébranlé et rêvent de le restaurer – cet ordre où aimer consiste à convertir les autres à leur propre vérité – Dieu disperse. Ce n’est pas chez ceux qui se rallient à ce travail de restauration qu’on peut reconnaître le travail de Dieu mais chez ceux qui sont dispersés et qui cessent de vouloir bâtir cette ville. « Allons descendons », dit Yahvé aux jours de Babel. La descente du Tout-Autre parmi nous a un nom, pour les chrétiens : celui de Jésus-Christ. Sa venue plonge l'humanité dans la confusion mais ce faisant elle dénoue ce qui piège le sujet. En opérant la division, Jésus-Christ permet que « ça diffère » entre nous, il crée un appel d'air. La Bible nous dit que Dieu met du souffle dans nos vies. « Je ne veux pas que l'autre soit le même, je veux que l'autre soit autre. C'est à Babel qu'était la confusion, dit Dieu, cette fois que l'homme voulut faire le malin. (2). »

Christine Fontaine, janvier 2023
Peinture de Vassily Kandinsky



1- Charles Péguy, Le Mystère de l’enfant prodigue. / Retour au texte
2- Cf. supra. / Retour au texte