Eléments d'histoire de l'Eglise
Célibat et mariage des prêtres en Occident au Moyen Âge Michel Poirier
Dans la conclusion provisoire de mon article "Aux origines du célibat des prêtres d’Occident" (auxoriginesducelibat.html) j’envisageais de prolonger l’enquête plus avant dans le Moyen Âge, au moins jusqu’aux réformes de Grégoire VII. Quelqu’un d’autre, extérieur à notre cercle, s’en était chargé depuis longtemps, beaucoup mieux que je n’aurais su faire. Il s’agit d’André Vauchez, dans un article de février 1995, intitulé « L’Église et le mariage des prêtres ». Malheureusement nous ne pouvons reproduire cet article, dont l’accès est payant. On se contentera d’exposer les enseignements que nous avons tirés de sa lecture.
Le mariage des chrétiens de l’Église latine à travers les siècles Michel Poirier
Christine Fontaine m’a demandé de rédiger une histoire sommaire du mariage des chrétiens, des origines jusqu’à aujourd’hui, et plus particulièrement dans le catholicisme. Comme je n’ai aucune compétence pour traiter un pareil sujet, j’ai lu quelques ouvrages apparemment informés, et je tenterai de livrer ce que j’en ai compris.
Une mise en garde préalable : ne nous hâtons pas de chercher dans cette histoire des réponses aux questions qui se posent aujourd’hui. Les circonstances, la société, présentent souvent des caractères très différents des nôtres, et la manière de poser les problèmes peut nous être assez étrangère.
Les grandes traductions de la Bible Michel Poirier
Michel Poirier a passé le plus clair de sa vie professionnelle à enseigner le grec ancien et le latin à des étudiants exigeants. Son intérêt pour quelques Pères de l’Église a pu prendre plus d’importance dans ses travaux après sa retraite. Il a suivi pendant quelques années un séminaire sur la traduction grecque de l’Ancien Testament à l’École Normale Supérieure et il est chargé dans la Revue des Études Latines du compte rendu des publications sur les premières traductions latines de la Bible. Le travail d’un de ses anciens étudiants sur Luther l’a aidé à mieux connaître le Réformateur. Il nous propose ici un exposé élaboré il y a quelques années pour un public œcuménique.
Un nouveau Notre Père ? Michel Poirier
A partir du début de l'année liturgique 2017-2018, la traduction en français d'une des formules du Notre Père change. Michel Poirier est spécialiste de grec ancien et un latiniste reconnu en particulier pour ses traductions de Pères de l'Eglise dans la collection "Sources Chrétiennes". Nous lui avons demandé ce qu'il pensait de cette nouvelle traduction.
Petite réflexion sur le sacré et le saint Michel Poirier
Beaucoup de chrétiens s'étonnent : pourquoi ces changements dans la liturgie ? Pourquoi l'encens ?
Pourquoi communier à genoux ?
On leur répond qu'il faut bien rétablir le sacré. Que met-on sous ce mot ? L'appel à un linguiste nous invite à la prudence. Plutôt que de risquer de tomber
dans un certain paganisme en restaurant un prétendu sens du sacré, mieux vaudrait redécouvrir ce que l'Eglise entend par sainteté !
Naissance du purgatoire Michel Poirier, Joseph Moingr, Christine Fontaine
Croire au Dieu de Jésus-Christ nous inscrit dans une histoire. Le mot " Purgatoire " n'est pas dans l’Évangile. D'où vient-il ? A l'historien de répondre. Le théologien, quant à lui, scrute les Ecritures. La parole de l'historien et du théologien conduisent chacun à s'interroger : la croyance au Purgatoire, aujourd'hui, éclaire-t-elle notre regard sur Dieu et sur la vie ?
Saint Jean Damascène Nicodème
De Damas à Gaza, la Syrie et la Palestine, ces temps-ci plus que jamais, s’imposent au regard du monde. Des familles religieuses,
musulmanes et chrétiennes principalement, s’y rencontrent ; la violence déchire des populations qui, pendant des siècles, vécurent
en bon voisinage. Certes, nous nous devons de manifester notre sympathie et notre aide à ces hommes et ces femmes traversant
des épreuves tragiques. Il est indispensable de tenter de comprendre les enjeux politiques des conflits.
Mais il nous a également semblé bon, pour manifester notre solidarité avec ces peuples, de rappeler un passé prophétique. La Syrie-Palestine fut un des premiers pays où
la rencontre du christianisme et de l’islam s’est imposée. En 636, quatre ans après la mort du prophète de l’islam, le patriarche de Jérusalem se rend aux forces
musulmanes et, à Damas, l’interlocuteur chrétien est un laïc, haut fonctionnaire de l’Empire byzantin. Il s’agissait du grand-père d’un homme qui fut au croisement
du christianisme et de l’islam : « St Jean Damascène ». Celui-ci fut l’ami, pendant ses jeunes années, de Yazid qui devint calife. Un autre camarade d’enfance,
Cosmas, chrétien celui-là, devint évêque de Gaza dont le nom nous est tragiquement familier. Jean Damascène, dans ce contexte devint un théologien et un mystique
dont l’œuvre fut particulièrement fertile et dont l’Eglise d’Occident s’est nourrie.
C’est rendre justice à la Syrie-Palestine que d’évoquer maintenant la vie de celui que l’on considère comme le dernier des « Pères de l’Eglise » mais que
l'Occident a injustement oublié.
Les sacrements ont une histoire Christine Fontaine
Le monde a été sauvé "une fois pour toutes".
Cet acte vient jusqu'à nous à travers les mutations de l'histoire.
Reconnaître le même mystère, à travers la diversité de ses expressions,
consiste à entrer dans la tradition.
En retraçant l'histoire du "Sacrement de Pénitence", Christine Fontaine nous invite à inventer des formes nouvelles aujourd'hui.
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